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Caly G. Alifay
Caly G. Alifay
« Let this world explode. »
Caly; MAKE NO APOLOGY. IT'S DEATH, OR VICTORY.   Mer 8 Avr - 12:20
Gallions : 162
    

Caly Gerard Alifay
LADIES AND GENTLEMEN, FOR HIM I CAN BURN THE WHOLE WORLD




Pseudo
: Junedananas/June
Âge
: 27
Comment as-tu connu le forum ?
Par Bananah/Mallory & co
As-tu des remarques à faire ?
Pas la, non.
Fréquence de connexion :
7/7 jours, temps de réponse variable !
un dernier mot ?
ça va envoyer du pâté.


Code:
[b]Gerard Way[/b] - Caly Gerard Alifay

crédit gif/avatar
: June


Carte d'identité
Prénom
: Caly Gerard
Nom
: Alifay
Date de naissance
: Quelque part au début de l'été 1950
Nationalité
: Anglais, a priori.
Statut de Sang
: Inconnu
Métier/Maison
: Auror, ancien Gryffondor.
Orientation sexuelle
: Caly gribouilla un dessin obscène en face de cette question. « Qu'est-ce que ça peut bien lui foutre ? »

Un brin de magie :
Votre Epouvantard
Le cadavre en putréfaction d'Asmodeus, sa vie arrachée de ses propres mains, nues.
Votre Patronus
Son patronus a la forme d'un grand loup. La première fois qu'il a fait apparaitre un patronus corporel, ce n'était qu'un louveteau, il se plait à dire qu'il a grandi avec lui et ses pouvoirs.
Votre baguette
Une baguette noire de 29,4 centimètre en bois de houx, bois d'équilibre et de force physique et moral (ah, l'ironie), puis en son cœur, un nerf de Noir des Hébrides. Un A a été récemment gravé dans le manche en cuir.
L'amortencia :
L'odeur des livres de son père, la peinture fraiche de sa mère, la transpiration poisseuse d'Asmo et son odeur de tabac froid.
Particularité magique
Caly est ce qu'on pourrait appeler un "télépathe", ou plutôt un Legilimens inné, mais n'a jamais reçu de formation de Legilimens ou d'Occlumens, et ce don s'est déclenché assez tard dans sa vie, vers 16 ans. Rares sont les gens qui connaissent l’existence de sa particularité.

Il aurait pu accueillir cette découverte avec bonheur, mais il s'avère être un lourd fardeau, une malédiction. Caly n'a aucun contrôle sur son pouvoir. S'il arrive à se concentrer suffisamment (limite à se péter un truc dans la caboche), il peut s’immiscer dans la tête de quelqu'un et y dénicher des informations. Mais cela lui coute beaucoup, l'épuisant considérablement. Il préfère donc l'utiliser qu'en de très rares occasions. S'il se force à dresser de grandes barrières autour de son esprit pour ne pas subir les intrusions des pensées d'autrui, c'est une autre histoire lorsqu'il perd son sang froid.

Sous le coup de la colère, son pouvoir semble exacerbé, destructeur, ravageur, incontrôlable, comparable à un torrent qui emporterait tout sur son passage, Caly y compris. Il n'a jamais laissé son don se déchainer pleinement, et craint l'arrivée de ce jour, de peur de ne jamais retrouver la raison, de crever de douleur ou de griller le cerveau du mec d'en face.


Caractéristiques
Caractère
:
Caly, c'est un mélange corrosif de pas mal de trucs. Tout d'abord, la fierté. Cette salope de fierté. La témérité, aussi. Puis la colère, surtout la colère, en fait. De celle qui ne s’éteint pas vraiment, de celle qui attend toujours dans un coin, toujours prête à bondir. L'auror arrogant qu'on se plait à détester, celui qui porte ce sourire qui signifie "je t'emmerde" à tout bout de champ, celui dont les yeux brillent d’insolence. Mais une détermination sans faille y brille également, jusqu'au-boutiste à déraison, Caly ira jusqu'au bout de ce qu'il entreprend, quelles qu’en soient les conséquences. Terriblement protecteur envers les rares personnes qui ont une place dans son coeur de glace, il pourrait tuer pour eux. Très malin et vif d'esprit, il est très bon sur le terrain et s'il n'avait pas autant de souci avec l'autorité, il pourrait très bien être un des meilleurs du département des aurors. Quand il se force un peu, Alifay peut être tout à fait charmant et diplomate, mais c'est quelque chose d'assez rare, et souvent pour obtenir des informations. Manipulateur, par dessus le marché.

Mais, la loyauté, le charme et l'intelligence peuvent-ils vraiment éclipser l'impatience, la violence, la haine et le cynisme?
Allégeance
: Globalement rien à cirer. Une fois le boulot fini, y'a plus de guerre qui compte. Alors ok, son job c'est d'aller traquer les grands méchants vilains pas beaux, et Caly le fait, plutôt bien d'ailleurs. Mais au delà de ça, rien à foutre. Mais si on le forçait à faire un choix, pour une raison ou pour une autre, disons que ce serait le camp qui l'emmerderait le moins, en gros.


Caly G. Alifay
Caly G. Alifay
« Let this world explode. »
Re: Caly; MAKE NO APOLOGY. IT'S DEATH, OR VICTORY.   Mer 8 Avr - 12:21
Gallions : 162
    

Il était une fois
Go and try, you'll never break me


L'enfant indésiré, le petit trou dans la capote, l'accident, le gamin qu'on a pas voulu, le marmot qu'on abandonne sur les marches d'un orphelinat sorcier sans une lettre, un signe distinctif ou même un nom. Il avait environ trois mois cette nuit la, et six lorsque Elise et Isaac Alifay l'adoptèrent. Il sut très tôt qu'ils n'étaient pas ses parents biologiques et Caly s'en était toujours moqué, n'avait jamais cherché ses vrais parents et ne sentait aucun vide ni colère envers ces derniers. Pour lui, ils n'existaient que son père et sa mère, qu'il y ai lien de sang ou non n'avait aucune importance.

L'enfant grandit dans un foyer aimant, dans la périphérie de Bristol, dans l'appartement au dessus de la librairie de son paternel. Caly y passait le plus clair de son temps, lorsqu'il n'était pas à l'école. Si le bambin avait été adopté dans un orphelinat sorcier, rien n'assurait qu'il possédait des pouvoirs, et Elise tenait à ce que son fils ai une éducation, même s'il partait pour Poudlard à ses onze ans. Sa magie se manifesta lorsqu'il avait huit ans, alors que son père lui avait prit des mains un ouvrage à la reliure en cuir noir qu'il n'avait pas le droit de lire. En un fragment de seconde, le livre était à nouveau entre les mains de l'enfant. Au bonheur de cette découverte vint la certitude de devoir mettre sous protection certains écrits, et depuis ce jour, Caly n'eut jamais plus accès aux ouvrages noirs que certains clients lui amenaient en rénovation parfois.

C'est tout naturellement qu'au mois de septembre de sa onzième année, il traversa le mur entre le quai 9 et 10, pour rejoindre le Poudlard Express, et également le début de sa vie de sorcier. . Serpentard ou Gryffondor? Hm? Cinq minutes trente deux, voilà le temps exact ou le jeune Caly resta assis sur son tabouret en bois trop dur, avec un chapeau miteux sur la tête. Chapeauflou qui disent que ça s'appelle, pour lui c'était juste un long supplice d’élèves et de professeurs qui l'observent, lui. Ton courage n'a d'égale que ton ambition. Tu veux bouffer le monde mais tu es prêt à tout sacrifier pour la cause qui te semblera juste. Alors, Serpentard ou Gryffondor? Le jeune garçon ne lui répondit pas, attendant que cela s'arrête, tout simplement. Le Choixpeau fini par grommeler sa sentence, visiblement peu satisfait que Caly n'ai pas voulu trancher, faire son choix. Gryffondor. Et il pu enfin rejoindre une des quatre longues tables situées dans la Grande Salle, mettant cette première épreuve derrière lui, et n'y pensa jamais plus.

Caly était un garçon tout à fait charmant quand il était gamin. Souriant et chaleureux, son aura de sympathie facilitait grandement les relations avec les autres élèves. Sans être spécialement populaire, il était en bon terme avec tout les enfants de son âge, qu'importe la maison. Ses professeurs étaient fiers de lui, élève exemplaire, du moins les cinq premières années. Il obtint neuf B.U.S.E sur les neuf passées, sept Optimal et deux Efforts Exceptionnels en études des runes et en soins aux créatures magiques, lui laissant un gout d'amer d'inachevé.

Au début de sa sixième année, sans raison apparente, il devint plus sombre et manifestement plus con. il n’essaya même pas de cacher le mépris derrière ses sourires. Caly était toujours irréprochable sur ses notes, mais son comportement devint rapidement insupportable pour les professeurs comme pour les élèves, ce qui lui valu un bon nombre de retenus et de devoirs supplémentaires. Alifay l'insolent, Alifay le petit con. Si son comportement changea du tout au tout à l'école, il n'en était rien à la maison. Jamais Caly ne manqua de respect à ses parents, et c'était encore vrai aujourd'hui. C'était sans doute pour cette raison qu'Isaac et Elise tombèrent des nues face à la première d'une longue série de lettres décrivant le comportement inapproprié et irrespectueux de leur fils. Bagarres, dégradations des biens de l'école ou de ses camarades, insolence. Le charmant garçon studieux s'était mué un beau jeune homme a qui on casserait volontiers la gueule pour lui arracher son sourire dégoulinant d'arrogance.

L'enfant sans embrouille et apprécié de tous devint alors l'adolescent qu'on ne veut pas approcher. Un regard de sa part suffit à en venir aux poings, ou à faire glousser les demoiselles. Son quotidien n'était que solitude, saupoudrée d’altercations, de retenus, et de dragues en filigrane. Comment les choses avaient-elles pu changer à ce point, du jour au lendemain? L'exil semblait lui aller à ravir, l'enveloppant d'un mystère du connard qui s'estime meilleur que les autres, qui ne se défait jamais de ce sourire méprisable du mec qui a tout compris, tout vu, tout entendu.

Y s'donne un genre, ça lui passera. Ça ne lui était jamais passé. Et cet isolement n'était pas sorti de nul part, comme il le laissait paraitre. Quelque chose s'était éveillé en lui, des pensées qui n'étaient pas les siennes. Devenait-il fou? Chaque voix extérieur lui fendait le crâne, jusqu'à lui donner la nausée. D’où venaient-elles? Pourquoi lui? Alifay avait lu de trop nombreux livres ou des hommes malades découpaient leurs femmes, portés par leurs voix assassines, et finissaient au bout d'une corde. Et il ne voulait ni finir au bout d'une corde, ni à Azkaban. C'était donc tout naturellement qu'il se façonna un rôle qui fini par lui coller à la peau : Caly le connard, empêchant quiconque s'approcher trop près de lui. Cette solitude apaisait ses maux. Il découvrit bien plus tard qu'il n'était pas fou, mais un Legilimens inné. Ce don, ou plutôt cette malédiction, venait-elle de sa famille biologique? Il aurait pu se réjouir de cette découverte, mais essaya de réduire son pouvoir au maximum, haïssant l'héritage de ses vrais parents. Tenait-il ça de sa mère ou de son père? D'un de ces grands-parents peut être? S'il n'était pas le seul rejeton de ce couple inconnu, avaient-ils également ce don? NON. STOP. 16 ans et il n'avait jamais pensé à tout ça, d'ou il venait, et voilà que ça lui revenait en pleine gueule. Alifay ne voulait rien d'eux, ils ne faisaient et ne feraient jamais parti de sa vie. Et cette legilimancie lui était imposée, comme marqué au fer rouge à la naissance par cette famille qui ne voulait pas de lui et qu'il ne voulait pas.

Il rencontra Asmodeus pour la première fois pendant son errance hebdomadaire à Pré-au-Lard, cette même année. Un brun bizarre, qu'il n'avait fait que croiser dans les couloirs, sans jamais s'y intéresser jusque la. Deux êtres qui n'auraient jamais du s'approcher. Caly n'avait jamais eu de pulsions homo, mais la folie furieuse qui émanait de ce jeune homme était tout simplement irrésistible. Et pour une raison qu'il ne pu jamais s'expliquer, son pouvoir ne semblait pas se manifester lorsqu'il était à ses côtés, comme éteint. Leur relation dérangeante commença ici. Si Way lui était fidèle, ce n'était pas le cas d'Alifay, qui n'acceptait pas d'être "tenu en laisse". Mais c'était sa drogue dure, sa dose quotidienne. Il avait besoin de lui, même s'il ne se l'avouait pas encore.

A sa sortie de Poudlard avec tout les ASPIC en poche, il ne commença pas directement sa formation d'Auror. Il ne voyagea pas comme beaucoup d'élèves, avant d'entamer leurs vies de servitude au Ministère. Non, il se délecta simplement d'alcool, de drogues et d'orgies diverses et variées, en compagnie d'Asmodeus. Il débuta ses concours et formations à ses dix-neuf ans. Son mentor, qui avait eu vent de son comportement à Poudlard, ne lui fit aucun cadeau. Détestant toute forme d'autorité, c'est tout naturellement qu'Alifay vint à haïr cette personne, haine qui était tout à fait réciproque. C'était donc dans un conflit perpétuel qu'il fini son apprentissage, avec un formateur abjecte qui n’hésitait pas à l'assignait à des missions dangereuses et qui l'envoyait régulièrement en audience disciplinaire pour des raisons plus ou moins valables. Mais il était devenu Auror, au grand damn de ses supérieurs.

En parallèle, il continuait à s'engluer dans cette relation malsaine avec Way, ses sentiments pour lui avaient lentement évolués, passant d'une attirance certaine pour cette franche folie, à un amour sans limite, qui le rongeait de l'intérieur, et qu'il n'arrivait pas à s'avouer. Plus le temps passait, moins Caly prenait de plaisir à se taper tout ce qui bouge. Il continuait à le faire, bien sûr, car il le pouvait, car il avait le pouvoir. Les crises de jalousie d'Asmo renforçait ce sentiment d'avoir la main mise sur leur relation, qu'il lui était acquis. Il était heureux, dans un sens. Aussi bizarre que son "couple" pouvait être, aussi froid et injuste était-il avec Lui, il était heureux, au fond. En avait-il seulement conscience?

Pour lui, cette relation ne pouvait finir que dans le sang, un taré qui bute l'autre, et se tue ensuite. Mais Asmodeus en décida autrement, après quasiment dix années ensemble. Quelque chose était mort en lui ce jour la. Mais Alifay était allé trop loin, et il avait perdu la seule personne qui l'aimait réellement, l'homme qui avait réussi à briser la glace autour de son coeur, le réveillant de sa longue léthargie pour souffrir, les tessons de glace plantés en son sein rendant chaque jour plus pénible que la veille, chaque respiration un calvaire.

Cette période sombre de sa vie, dura environ un an. Un an sans avoir revu Asmo, du moins, vu autre chose que sa silhouette, lorsqu'il s'attardait de longues minutes(-heures) à l'observer de loin, dans l'ombre, sans jamais aller à sa rencontre. Son cœur lui hurlait de le faire, d'arrêter d'être con, de tout tenter pour récupérer celui qui le hantait jour et nuit, l’empêchant de dormir, l’empêchant de travailler, de raisonner, de vivre. Mais justement, il était trop con, trop stupide pour laisser tomber son masque, trop orgueilleux pour avouer ses erreurs, trop faible pour montrer à quel point il l'aimait, à s'en crever le cœur.

Il marchait seul, cette colère dévastatrice embrasant ses entrailles, qui s'était éveillé au moment même ou leur relation s'était éteinte. La folie pure d'Asmodeus avait étouffée cette violence en lui pendant longtemps, comme si leurs pêchés dégoulinant de sang et de dépravation, suffisaient à Caly pour taire ses maux. Mais ils étaient revenus plus vivaces, et cette haine, cette rage qui détruisait tout, ne semblait connaître aucune limite. Mais également son don, qu'il pu enfouir pendant longtemps, lui était revenu en pleine face, comme un élastique tendu trop longtemps, avide de reprendre sa forme initiale. Si Caly était déjà difficilement supportable en temps normal, cette année mis à rude épreuve les nerfs de ses collègues et rares proches, et même ceux de ses parents.

Les cernes se creusaient sous les yeux d'un Caly qui n'était que l'ombre de lui même, une ombre en colère sous un masque de marbre, enveloppée de ténèbres et de cocaïne. Il n'en fallut pas beaucoup ce jour la pour qu'une rixe éclate entre son ancien mentor et lui. Ce fut une véritable boucherie. Des années à se ronger le frein pour ne pas se foutre sur la gueule, qui éclataient d'un seul coup. Ils s'étaient battus comme des moldus, et si son supérieur n'en menait pas large, Alifay était le plus amoché dans l'histoire, s'en sortant avec une longue cicatrice qui lui courait le long de la joue, de la commissure de sa lèvre, jusqu'à son oreille. Baaaah, ça lui donnait un style, mais il porterait pour toujours la marque de son tant détesté formateur, et Caly avait beaucoup de mal à contenir sa rage face au sourire victorieux de son mentor à chaque regard posé sur sa joue.

Mais ce n'était que le début d'une lente et inexorable descente aux enfers et il semblait avoir touché le fond lors d'une enquête sur une jeune femme décédée peu de temps après la prise d'une potion d'aiguise méninges, en plein concours pour un poste administratif. Bon déjà : bien fait pour sa gueule, tricher pour avoir un job, faut vraiment être une sacrée tocarde. Ensuite, il y avait eu plusieurs cas similaires plus ou moins en même temps, mais seulement de graves empoisonnements, et les victimes ne semblaient pas très enclin à dénoncer le vendeur. Pourquoi? Pourquoi ne pas balancer celui qui les avait empoisonné, même involontairement ? Devait y avoir éruptif sous gravier. Et y'avait bien un, d'éruptif. Sous le gravier. Et un gros. Après des journées de planques, Caly et Lyse (une nouvelle auror que son ancien mentor lui avait collé dans les pattes pour la mission) attrapèrent une petite frappe qui revendait les potions daubées dans un bouiboui pourri d'une rue perdue de l'Allée des Embrumes. Sa langue mis du temps à se délier, qui faisait ces potions? Pourquoi personne n'osait balancer ce type ? Ce fut après deux arcades fendus et un nez pété qu'il se décida à parler du Deal : derrière ces ventes de potions "anodines" se cachait tout un trafic de drogues, qui n'aurait jamais été découvert si le concocteur de potions goutait pas les substances qu'il créait et n'avait pas merdé des potions simple comme celles d'aiguise méninge ou celles de sommeil sans rêve.

Si les gens qui ont été empoisonnés ne me dénonce pas, c'est à cause du bouchon de liège. Ils sont enchantés. Quand un client ouvre sa potion, , un sortilège d'amnésie s'en dégage, et pouf, impossible de se souvenir qui est le vendeur ! C'était pas con ça, pas con du tout. Pas malin si ils veulent se faire des clients réguliers, mais bon. Et qui était derrière cette idée de génie? Si j'le balance, celui qui est derrière tout ça, y va m'saigner, c'est un malade ce mec ...Caly lui avait promis qu'il n'aurait pas le temps de le "saigner", il passerait un bon bout de temps derrière les barreaux. Trafic de drogues, vente de potions sans autorisation qui avait déjà fait un mort et pas mal d’empoisonnements graves, le bonhomme n'avait pas le cul sorti des filets du diable. C'est Way. Asmodeus Way. Combien de temps Caly resta bloqué face à cette information? Une seconde ? Une minute? Hors du temps, hors de son corps, il se vit sortir sa baguette, abattre le vendeur et se retourner vers sa coéquipière de fortune, le visage déformé par la peur. L'expression d'Alifay était la plus flippante qui puisse exister : le calme plat, pas la moindre émotion, aucune lumière dansante derrière ses yeux, pas de colère, pas de folie: le néant. Il l'attrapa par le cou et la plaqua contre le mur avec une délicatesse a faire frémir de peur. « Il m'a attaqué en premier, et j'ai du l'abattre. » Les paroles étaient prononcées de manière simple, pour expliquer un fait évident, comme lorsqu'on explique à un enfant qu'il ne faut pas mettre ses doigts dans son nez. Lyse était paralysée de terreur, et Caly continuait à répéter inlassablement cette phrase. « Il m'a attaqué en premier, et j'ai du l'abattre. » Au bout de la septième ou huitième fois, alors que le crâne de Caly semblait s'ouvrir en deux de douleur, la respiration folle de Lyse se calma, et elle répéta Il t'a attaqué en premier, et tu as du l'abattre. . Il en avait le vertige et la nausée. Jusque la, il n'avait jamais utilisé sciemment son pouvoir, et il ne se pensait même pas capable d'inculter une pensée dans la tête de quelqu'un. Il fallait dire que l’élément de motivation était béton. Pour faire plus véridique, Caly s'était mis deux trois mandales dans la face et avait brisé la baguette de son "assaillant". Étonnement, l'histoire passa comme papa dans maman auprès de ses supérieurs (même si son ancien mentor émettait quelques réserves), et il fut même félicité d'avoir su protéger la jeune Lyse. S'il était sorti d'affaire auprès du ministère, quelque chose avait changé au fond de Caly. Il s'était rendu compte d'une chose : pour lui, il pourrait bien cramer le monde entier.

Il passa des jours enfermés chez lui, à vomir tripes et boyaux. Il avait tué, pour Lui, pour le protéger, alors qu'il s'en battait littéralement les noix de lui à présent. Asmodeus l'avait quitté, bordel de cul, et voilà qu'Alifay protégeait quand même ses arrières? Et jusqu’où? Au meurtre? Et il était prêt à butter une jeune femme innocente, s'il n'avait pas réussi à ui parasiter le crâne, il l'aurait dégommé, comme le vendeur dont il ne connaissait même pas le nom. Et pour qui? Pour un mec qui avait partagé dix ans de son existence et qui semblait l'avoir balayé de sa vie en un coup de baguette. Caly était trop con, beaucoup trop con. Mais dans un élan de "arrête de faire ta gonzesse, man up et porte tes boursoufflets" , il força les retrouvailles avec Asmodeus. Personne ne pouvait vraiment dire si cela s'était bien passé ou non. Ils s'étaient bien mis sur la gueule, ils s'était même carrément explosé la tronche, craché leurs haines, leurs rancœurs, leurs amours, leurs emmerdes.

Et on n'sait trop comment (et eux non plus), les revoilà parti de plus belles, vivant à nouveau dans leur appartement londonien, non loin du Chemin de Traverse. Être ensemble était une évidence, le couple improbable, le duo insolite, le terrible tandem. Un mélange de folie pure et d'amour inconditionnel, aussi puissant qu'instable, prêt à exploser, encore et encore. Et même si les deux débiles s'y étaient déjà brulés au troisième degré, ils y retournaient en fonçant tête baissée. Et ils y retourneront jusqu'à c'qu'ils en meurent, sans l'ombre d'un doute.



Caly G. Alifay
Caly G. Alifay
« Let this world explode. »
Re: Caly; MAKE NO APOLOGY. IT'S DEATH, OR VICTORY.   Ven 10 Avr - 12:57
Gallions : 162
    
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L'enfant indésiré, l'accident, le gamin qu'on a pas voulu, le marmot qu'on abandonne sur les marches d'un orphelinat sorcier sans une lettre, un signe distinctif ou même un nom.  Il avait environ quatre mois cette nuit la, et six lorsque Elise et Dante Alifay l'adoptèrent.  Il sut très tôt qu'ils n'étaient pas ses parents biologiques et Caly s'en était toujours moqué, n'avait jamais cherché ses vrais parents et ne sentait aucun manque, colère ou vide concernant ses géniteurs. Pour lui, ils n'existaient que son père et sa mère, qu'il y ai lien de sang ou non n'avait aucune importance, au diable ceux qui n'avaient pas voulu de lui.

L'enfant grandit dans un foyer aimant dans la périphérie de Bristol, dans l'appartement au dessus de la librairie de son paternel.  Caly y passait le plus clair de son temps, lorsqu'il n'était pas à l'école. Si le bambin avait été adopté dans un orphelinat sorcier, rien n'assurait qu'il possédait des pouvoirs, et Elise tenait à ce que son fils ai une éducation, même s'il devait partir pour Poudlard à ses onze ans. Sa magie se manifesta lorsqu'il avait huit ans, alors que son père lui avait prit des mains un ouvrage à la reliure  en cuir noir qu'il n'avait pas le droit de lire. En un fragment de seconde, le livre était à nouveau entre les mains de l'enfant. Au bonheur de cette découverte vint la certitude de devoir mettre sous protection certains écrits, et depuis ce jour, Caly n'eut jamais plus accès aux ouvrages noirs que certains clients lui amenaient en rénovation, parfois.

C'est tout naturellement qu'au mois de septembre de sa onzième année, il traversa le mur entre le quai 9 et 10, pour rejoindre le Poudlard Express, et également le début de sa vie de sorcier. . Serpentard ou Gryffondor? Vingt-sept secondes, ça peut paraitre court, mais en face d'une salle remplis d'elèves et de professeurs, c'est long, très long. "Ton courage n'a d'égale que ton ambition. Tu veux bouffer le monde mais tu es prêt à tout sacrifier pour la cause qui te semblera juste, ou pour les gens que tu chéris. Alors, Serpentard ou Gryffondor?"" Le jeune garçon ne lui répondit pas, attendait que cela s'arrête, tout simplement. Le Choixpeau fini par grommeler sa sentence, visiblement peu satisfait que Caly n'ai pas voulu trancher, faire son choix. Gryffondor.

Caly était un garçon tout à fait charmant quand il était gamin. Souriant et chaleureux, son aura de sympathie facilitait grandement les relations avec les autres élèves. Sans être spécialement populaire, il était en bon terme avec tout les enfants de son âge, qu'importe la maison. Ses professeurs étaient fiers de lui, élève exemplaire, du moins les cinq premières années.  Il obtint neuf B.U.S.E sur les neuf passées, sept Optimal et deux Efforts Exceptionnels en études des  runes et en soins aux créatures magiques, lui laissant un gout amer d'inachevé.

Au début de sa sixième année, sans raison apparente, il devint plus sombre et manifestement plus arrogant. il n’essaya même pas de cacher le mépris derrière ses sourires. Caly était toujours irréprochable sur ses notes, mais son comportement devint rapidement insupportable pour les professeurs comme pour les élèves, ce qui lui valu un bon nombre de retenus et de devoirs supplémentaires. Alifay l'insolent, Alifay le petit con.  Si son comportement changea du tout au tout à l'école, il n'en était rien à la maison. Jamais Caly ne manqua de respect à ses parents, et c'était encore vrai aujourd'hui. C'était sans doute pour cette raison que Dante et Elise tombèrent des nues face à la première d'une longue série de lettres décrivant le comportement inapproprié et irrespectueux de leur fils. Bagarres, dégradations des biens de l'école ou de ses camarades, insolence. Le charmant garçon studieux s'était mué un beau jeune homme a qui on casserait volontier la gueule pour lui arracher son sourire dégoulinant de mépris.

L'enfant sans embrouille et apprécié de tous devint alors l'adolescent qu'on ne veut pas approcher. Un regard de sa part suffisait à en venir aux poings, ou à faire glousser les demoiselles. Son quotidien n'était que solitude, saupoudrée d’altercations, de retenus, et  de dragues en filigrane. Comment les choses avaient-elles pu changer à ce point, du jour au lendemain? L'exil semblait lui aller à ravir, l'enveloppant d'un mystère du connard qui s'estime meilleur que les autres, qui ne se défait jamais de ce sourire méprisable du mec qui a tout compris, tout vu, tout entendu.

"Il s'donne un genre, ça lui passera." Ça ne lui était jamais passé. Et cet isolement n'était pas sorti de nul part, comme il le laissait paraitre. Quelque chose s'était éveillé en lui, des pensées qui n'étaient pas les siennes, s'insinuaient parfois dans son esprit. Devenait-il fou? Chaque voix extérieur lui fendait le crâne, jusqu'à lui donner la nausée, et chaque pensée étrangère  dans sa tête le terrifiait. D’où venaient-elles? Pourquoi lui?  Alifay avait lu de trop nombreux livres ou des hommes malades découpaient leurs femmes, portés par leurs voix assassines, et finissaient au bout d'une corde après s'être roulé dans le sang de sa compagne. Et il ne voulait ni finir au bout d'une corde, ni à en prison. C'était donc tout naturellement qu'il se façonna un rôle qui fini par lui coller à la peau : Caly le connard, empêchant quiconque s'approcher trop près de lui. Cette solitude apaisait ses maux. Il découvrit bien plus tard qu'il n'était pas fou, mais un "Legilimens" (NOM A CHANGER) inné. Ce don, ou plutôt cette malédiction, venait-elle de sa famille biologique? Il aurait pu se réjouir de cette découverte, dompter cette force en lui, ce don si spécial, mais préféra renier son pouvoir, haïssant l'héritage de ses vrais parents. Tenait-il ça de sa mère ou de son père? D'un de ces grands-parents peut être? S'il n'était pas le seul rejeton de ce couple inconnu, avaient-ils également ce don? NON. STOP. 16 ans et il n'avait jamais pensé à tout ça, d'ou il venait, et voilà que ça lui revenait en pleine gueule. Alifay ne voulait rien d'eux, ils ne faisaient et ne feraient jamais parti de sa vie. Et que ce pouvoir lui soit imposé, comme marqué au fer rouge à la naissance par cette famille qui ne voulait pas de lui et qu'il ne voulait pas, le rendait malade et terriblement, terriblement en colère. Un incendie qui ne s'arreta jamais de bruler.

C'est peu de temps après cette découverte qu'il rencontra Asmodeus pour la première fois , lors d'un après-midi à Pré-au-Lard. Un brun bizarre qu'il n'avait fait que croiser , sans jamais s'y intéresser jusque là. Deux êtres qui n'auraient jamais du s'approcher. La folie furieuse qui émanait de ce jeune homme était tout simplement irrésistible.  Et pour une raison qu'il ne pu jamais s'expliquer, son pouvoir ne semblait pas se manifester lorsqu'il était à ses côtés, comme éteint, endormi. Leur relation dérangeante commença ici. Si Way lui était fidèle, ce n'était pas le cas d'Alifay, qui n'acceptait pas d'être "tenu en laisse". Mais c'était sa drogue dure, sa dose quotidienne. Il avait besoin de lui, même s'il ne pu se l'avouer avant bien des années.

A sa sortie de Poudlard avec tout les ASPIC en poche, il ne commença pas directement sa formation d'Auror. Il ne voyagea pas comme beaucoup d'élèves, avant d'entamer leurs vies de servitude au Ministère. Non, il se délecta simplement d'alcool, de drogues et d'orgies diverses et variées en compagnie -ou non- d'Asmodeus.  Il débuta ses concours et formations à ses dix-neuf ans. Son mentor, qui avait eu vent de son comportement à Poudlard, ne lui fit aucun cadeau. Détestant toute forme d'autorité, c'est tout naturellement qu'Alifay vint très vite à haïr cette personne, haine qui était tout à fait réciproque. C'était donc dans un conflit perpétuel qu'il fini son apprentissage, avec un formateur abjecte qui n’hésitait pas à l'assigner à des missions dangereuses et qui l'envoyait régulièrement en audience disciplinaire pour des raisons plus ou moins valables. Mais il était devenu Auror, au grand dam de ses supérieurs. Un très bon auror d'ailleurs, son esprit vif était un atout sur le terrain et pourrait devenir un sacré bon élément si il n'était pas sans arrêt entrain de discuter les ordres, de chier dans les bottes de ses supérieurs (au propre comme au figuré) et de se laisser aller à la violence. Il n'est pas rare qu'il soit mis à pieds pour insubordination, violences sur détenus (et sur certaines collègues) ou pour usage de produits illicites en plein service. Pourquoi était-il encore en place après tant de débordements? Surement parce qu'il était un auror exceptionnel ...? Non? Il se plaisait à penser ça, même si il n'avait vraiment aucune réponse tangible à donner.

En parallèle, il continuait à s'engluer dans cette relation malsaine avec Way, ses sentiments pour lui avaient lentement évolués, passant d'une attirance certaine pour cette franche folie, à un amour sans limite, qui le rongeait de l'intérieur, et qu'il n'arrivait pas à s'avouer. Plus le temps passait, moins Caly prenait de plaisir à se taper tout ce qui bouge. Mais il continuait à le faire bien entendu, car il le pouvait et les crises de jalousie qui en résultait renforçait ce sentiment d'avoir la main mise sur leur relation, qu'il lui était acquis. Il était heureux, dans un sens. Aussi bizarre que son couple pouvait être, aussi froid et injuste était-il avec Asmo, il était épanouis. Mais en avait-il seulement conscience?

Pour Caly, cette relation ne pouvait se finir que dans le sang, un taré qui bute l'autre, et se tue par la suite. Mais Asmodeus en décida autrement, après seize ans passés ensemble. Quelque chose était mort en lui ce jour la. Mais Alifay était allé trop loin, et il avait perdu la seule personne qui l'aimait réellement, l'homme qui avait réussi à briser la glace autour de son coeur, son palpitant à présent eveillé n'arrivait pas à supporter les tessons de glace plantés en son sein, rendant chaque jour plus pénible que la veille, chaque respiration un calvaire. Cette période sombre de sa vie dura environ un an. Une année sans avoir revu Asmodeus, du moins, vu autre chose que sa silhouette, lorsqu'il s'attardait de longues minutes(heures) à l'observer de loin, dans l'ombre. Son cœur lui hurlait de le faire, d'arrêter d'être con, de tout tenter pour récupérer celui dont le souvenir  le hantait jour et nuit, l’empêchant de dormir, l’empêchant de travailler, de raisonner, de vivre. Mais justement, il était trop stupide pour laisser tomber son masque, trop orgueilleux pour avouer ses erreurs, trop faible pour montrer à quel point il l'aimait.

Il marchait seul, cette colère dévastatrice embrasant ses entrailles, qui s'était réveillé au moment même ou leur relation s'était éteinte. La folie pure d'Asmodeus avait étouffée cette violence en lui pendant longtemps, comme si leurs pêchés dégoulinant de sang et de dépravation, suffisaient à Caly pour taire ses maux. Mais ils étaient revenus plus vivaces, et cette haine, cette rage qui détruisait tout, ne semblait plus connaître aucune limite. Mais également son don, qu'il pu enfouir pendant longtemps, lui était revenu en pleine face, comme un élastique tendu trop longtemp. Si Caly était déjà difficilement supportable en temps normal, cette année mis à rude épreuve les nerfs de ses collègues, rares proches, et même ceux de ses parents.

Les cernes se creusaient sous les yeux d'un Caly qui n'était que l'ombre de lui même, une ombre en colère sous un masque de marbre, enveloppée de ténèbres et de cocaïne. Il n'en fallut pas beaucoup ce jour la pour qu'une rixe éclate entre son ancien mentor et lui. Ce fut une véritable boucherie. Des années à se ronger le frein pour ne pas se foutre sur la gueule, des années de frustration qui éclataient d'un seul coup. Ils s'étaient battus comme des moldus, et si son supérieur n'en menait pas large, Alifay était le plus amoché dans l'histoire, s'en sortant avec une longue cicatrice qui lui courait le long de la joue, de la commissure de sa lèvre, jusqu'à son oreille. Baaaah, ça lui donnait un style, mais il porterait pour toujours la marque de son tant détesté formateur, et Caly avait beaucoup de mal à contenir sa rage face au sourire victorieux de son mentor à chaque regard posé sur sa Victoire.

Mais ce n'était que le début d'une lente et inexorable descente aux enfers et il semblait avoir touché le fond lors d'une enquête sur une jeune femme décédée peu de temps après la prise d'une potion d'aiguise méninges, en plein concours pour un poste administratif. Bon déjà : bien fait pour sa gueule, tricher pour avoir un job, faut vraiment être une sacrée tocarde. Ensuite, il y avait eu plusieurs cas similaires plus ou moins en même temps, mais seulement de graves empoisonnements, et les victimes ne semblaient pas très enclin à dénoncer le vendeur. Pourquoi? Pourquoi ne pas balancer celui qui les avait empoisonné, même involontairement ? Devait y avoir éruptif sous gravier. Et y'avait bien un, d'éruptif.  Et un gros. Après des journées de planques, Caly et Lyse (une nouvelle auror que son ancien mentor lui avait collé dans les pattes pour la mission) attrapèrent une petite frappe qui revendait les potions daubées dans un bouiboui pourri d'une rue perdue de Londres. Sa langue mis du temps à se délier: qui faisait ces potions?  Pourquoi personne n'osait balancer ce type ? Ce fut après deux arcades fendus et un nez pété qu'il se décida à parler du Deal : derrière ces ventes de potions "anodines" se cachait tout un trafic de drogues, qui n'aurait jamais été découvert si le concocteur de potions goutait pas les substances qu'il créait et n'avait pas merdé des potions simple comme celles d'aiguise méninge ou celles de sommeil sans rêve.

"Si les gens qui ont été empoisonnés ne me dénonce pas, c'est à cause du bouchon de liège. Ils sont enchantés. Quand un client ouvre sa potion, , un sortilège d'amnésie s'en dégage, et pouf, impossible de se souvenir qui est leur fournisseur !" C'était pas con ça, pas con du tout. Pas malin si ils voulaient se faire des clients réguliers, mais très safe. Et qui était derrière cette idée de génie? Si j'le balance, celui qui est derrière tout ça, y va m'saigner, c'est un malade ce mec ... Caly lui avait promis qu'il n'aurait pas le temps de le "saigner", il passerait un bon bout de temps derrière les barreaux. Trafic de drogues, vente de potions sans autorisation qui avait déjà fait un mort et pas mal d’empoisonnements graves, le bonhomme n'avait pas le cul sorti des filets du diable. Le type derrière tout ça, c'est Way. Asmodeus Way. Combien de temps Caly resta bloqué face à cette information? Une seconde ? Une minute? Hors du temps, hors de son corps, il se vit sortir sa baguette, abattre le dealer d'un éclair émeraude et se retourner vers sa coéquipière de fortune, le visage déformé par la peur. L'expression d'Alifay était la plus flippante qui puisse exister : le calme plat, pas la moindre émotion, aucune lumière dansante derrière ses yeux, pas de colère, pas de folie: le néant. Il l'attrapa par le cou et la plaqua contre le mur avec une délicatesse a faire frémir de peur. « Il m'a attaqué en premier, et j'ai du l'abattre. » Les paroles étaient prononcées de manière simple, pour expliquer un fait évident, comme lorsqu'on explique à un enfant qu'il ne faut pas mettre ses doigts dans son nez. Lyse était paralysée de terreur, et Caly continuait à répéter inlassablement cette phrase. « Il m'a attaqué en premier, et j'ai du l'abattre. » Au bout de la septième ou huitième fois,  alors que le crâne de Caly semblait s'ouvrir en deux de douleur, la respiration folle de Lyse se calma, et elle répéta "Il t'a attaqué en premier, et tu as du l'abattre."   . Il en avait le vertige et la nausée. Jusque là, il n'avait jamais utilisé sciemment son pouvoir, et il ne se pensait même pas capable d'inculter une pensée dans la tête de quelqu'un. Il fallait dire que l’élément de motivation était béton. Pour faire plus véridique, Caly s'était mis deux trois mandales dans la face et avait brisé la baguette de son "assaillant". Étonnement, les versions des faits que les deux aurors racontèrent ne furent pas remis en doute, et il fut même félicité d'avoir su protéger la jeune Lyse. S'il était sorti d'affaire auprès du ministère, quelque chose avait changé au fond de Caly. Il s'était rendu compte d'une chose : pour lui, il pourrait bien cramer le monde entier.

Il passa des jours enfermés chez lui, à vomir tripes et boyaux. Il avait tué, pour Lui, pour le protéger, il avait entaché son âme à jamais. Asmodeus l'avait quitté et voilà qu'Alifay protégeait quand même ses arrières? Et jusqu’où? Au meurtre?  Et il était si prêt de tuer une jeune femme innocente, s'il n'avait pas réussi à lui parasiter le crâne, il l'aurait dégommé, comme le vendeur dont il ne connaissait même pas le nom. Et pour qui? Pour un mec qui avait partagé la moitié de son existence et qui semblait l'avoir balayé de sa vie en un coup de baguette. Caly était trop con, beaucoup trop con. Mais dans un élan de "man up, porte tes boursoufflets" , il força les retrouvailles avec Asmodeus. Personne ne pouvait vraiment dire si cela s'était bien passé ou non. Ils s'étaient bien mis sur la gueule, ils s'était même carrément explosé la tronche, craché leurs haines, leurs rancœurs, leurs amours, leurs emmerdes.

Et on n'sait trop comment (et eux non plus), les revoilà parti de plus belles, vivant à nouveau dans leur appartement londonien, non loin du Chemin de Traverse. Être ensemble était une évidence, le couple improbable, le duo insolite, le terrible tandem. Un mélange de folie pure et d'amour inconditionnel, aussi puissant qu'instable, prêt à exploser, encore et encore. Et même si les deux débiles s'y étaient déjà brulés au troisième degré, ils y retournaient en fonçant tête baissée. Et ils y retourneront jusqu'à c'qu'ils en meurent, sans l'ombre d'un doute.
Caly G. Alifay
Caly G. Alifay
« Let this world explode. »
Re: Caly; MAKE NO APOLOGY. IT'S DEATH, OR VICTORY.   Ven 10 Avr - 12:57
Gallions : 162
    
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Nom de famille Alifay, nom de famille de ses parents adoptifs et il le porte avec fierté. Il n econnait pas son nom de naissance et n'y accorde aucune importance, car sa vraie famille ce n'est pas sa biologique, mais c'est celle qui l'a accueillit.

Prénom Caly, Leandre. Un prénom à consonnance anglaise, et un second à la française, pour souligner les origines de ses parents. Il n'utilise que très rarement ce dernier.

Naissance 1956, date exacte inconnue. Il fête son anniversaire  le 12 juin, date à laquelle Dante et Elise l'ont adopté.

Sang & origine Nature du sang et origine inconnus. Ses parents adoptifs sont tout deux de sang mêlé.

Relation Matrimoniale C'est l'bordel. La mention "en couple" n'est pas vraiment de mise. "Célibataire" non plus. Depuis sa 6ème année, il est dans une sordide relation "cachée" avec Asmodeus Way. Il y a de ces relations qui ne s'explique pas vraiment, de celles nées dans le chaos et qui n'apporte rien d'autres que malheur et destruction. Mais c'était sans compter la capacité de Caly et Asmo à s'y complaire. Dix-huit ans d'une relation complexe dégoulinante de pêchés. Et si Alifay prit un temps certain à comprendre cette amour incommensurable, le digérer et à l'assumer, pour Asmodeus ce fut assez immédiat, et l'auror en profita à de très nombreuses reprises pour le rendre fou.  Aujourd'hui, Caly tuerait pour Lui, l'a déjà fait, et recommencerait s'il le devait.

Occupation Auror depuis plus de douze ans, c'est assez difficile de donner l'ancienneté exacte tant il jongle entre le temps service et les mises à pied. L'insubordination et l'insolence à l'état pur, Caly gache un potentiel terrible. Très malin et vif d'esprit, il est très bon sur le terrain et s'il n'avait pas autant de souci avec l'autorité, il pourrait très bien être un des meilleurs du département.


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Caly, c'est un mélange corrosif de pas mal de trucs. Tout d'abord, la fierté. Cette salope de fierté. La témérité, aussi. Puis la colère, surtout la colère, en fait. De celle qui ne s’éteint pas vraiment, de celle qui attend toujours dans un coin, toujours prête à bondir. L'auror arrogant qu'on se plait à détester, celui qui porte ce sourire qui signifie "je t'emmerde" à tout bout de champ, celui dont les yeux brillent d’insolence. Mais une détermination sans faille y brille également, jusqu'au-boutiste à déraison, Caly ira jusqu'au bout de ce qu'il entreprend, quelles qu’en soient les conséquences. Terriblement protecteur envers les rares personnes qui ont une place dans son coeur de glace, il pourrait tuer pour eux. Quand il se force un peu, Alifay peut être tout à fait charmant et diplomate, mais c'est quelque chose d'assez rare, et souvent pour obtenir des informations. Manipulateur, par dessus le marché.

Mais, la loyauté, le charme et la perspicacité peuvent-ils vraiment éclipser l'impatience, la violence, la haine et le cynisme?
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Re: Caly; MAKE NO APOLOGY. IT'S DEATH, OR VICTORY.   
    
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