Hope. It is the only thing stronger than fear. A little hope is effective, lot of hope is dangerous, a sparke is fine, as long as it’s contained..
Bordel. Comment t'as fais pour te retrouver dans ce foutu pétrin. Tu soupires longuement alors que t'essayes de réfléchir sur le pourquoi du comment tu viens de finir au ministère dans le bureau d'un auror dont tu te fous royalement. Ah oui, ce que tu fais est illégal, premier point. Tu esquisses un sourire plutôt malicieux à cette idée, mais tu ne t'étais jamais fais pincé auparavant, parce que t'es malin et plutôt discret mais ce soir t'avais pas l'esprit à être concentré sur tes affaires. T'avais les nerfs pour rien. Attention le petit prince était énervé et bien sur si tu es énervé, tout est bon pour que tu passes tes nerfs, tout et n'importe qui. Et un de tes clients qui avait une gueule qui te revenait pas alors forcément c'était l'histoire de l'allumette et de la mèche, rien de mieux comme départ pour toi. Deux trois mots échangés, toi qui montes tes prix à la tronche du client. Forcément tu dois bien gagner ta vie, c'est vrai que t'as vachement la tronche du gars qui manque d'argent avec tes belles fringues et ta tronche toujours tiré à quatre épingles. Et quand l'espèce de bouse de dragon à commencer à sortir sa baguette, toi t'as sortit tes poings, parce que forcément tu fais rien comme les autres, tu préfères utiliser tes poings d'abord avant de sortir ta baguette. Et dans l'allée des embrumes, toi la petite crapule t'es plutôt connu alors forcément une petite bagarre de rien du tout, finis par devenir un spectacle de baguette pour tout son petit public. T'es énervé, bon c'est de naissance ça, mais plus que d'habitude actuellement. Sauf que tu finis frustré parce que forcément les rabats joies trouble fête, les aurors finissent par intervenir dans ce joyeux bazar pour remettre les pendules à l'heure et embarquer les deux rois du spectacle toi et ton collègue de baston.
Et la tu rigoles légèrement quand tu déclines ton identité. Et ouais mon petit tu connais papa Harvester. Et tu fermes bien ta mouille maintenant. Tu prends ton petit air fier et insupportable. Ils te mènent jusqu'au ministère manquait plus que ça, tu lèves les yeux au ciel, vite que ça se termine, si tu dors pas minimum douze heures, t'es vraiment mécontent. On te confisque ta baguette et la t'es vraiment frustré, tu serres les dents à t'en péter toute ta dentition. Comme un pauvre gosse à qui on confisque son jouet préféré. Personne ne vas jamais à ton encontre ou rarement alors forcément ta baguette, ton bien à toi. Tu n'as jamais été du genre à partager, toi petit enfant unique chéri. "Un auror est d'astreinte ce soir, tu vas attendre la avant qu'on décide de ton sort." Cause toujours toi, t'as la facheuse envie de lui faire bouffer sa langue mais de manière complètement détaché et désinvolte tu t'assois sur la chaise qu'on te désigne, haussant un sourcil alors que tu répliques. " Oui je vais attendre sagement que mon père vienne me chercher, c'est ça." Sourire satisfait alors que tu tapotes ta main sur ta cuisse. Chef de service au département des mystères, ça suffit généralement à sortir de pas mal de situations. Et ils savent puisqu'ils haussent les épaules pour aller prévenir l'auror d'astreinte. Tu tournes sur ta chaise pour observer le bureau en soupirant longuement, la patience c'est pas ton truc, tu te fais vite carotter , si t'es pas occupé, si tes pensées sont pas occupées. Celui qui vas te babysitter risque de s'ennuyer autant que toi. Tu l'entends rentrer dans la pièce alors que tu continues d'observer les pièces. " Bon ça va être encore long, j'ai pas franchement toute la nuit devant moi. Alors on y gagnerais franchement à me lâcher la grappe."
Tu pivotes sur ta chaise pour regarder le nouvel arrivant et tu fronces légérement les sourcils. Tu l'observes de haut en bas, prenant une moue presque imperceptible, super voila qu'on t'as refilé un auror qui à l'air presque aussi commode que la porte vu la tête qu'il te tire en te regardant. Pourtant toi en bon petit con que tu es, tu ne quittes pas son regard. "Je suis clean comme jamais mon capichef. Alors vraiment on vas pas s'embêter avec les papiers hein, y en à déjà suffisamment ici." Tu te permets même un léger rire. L'autorité et toi, c'est le genre de lieu qui te donne envie de tout brûler, genre un bon gros feu de joie et toi qui danse autour en chantant des incantations au hasard. Tu essayes de chercher le nom du monsieur, sauf qu'il est sûrement aussi organisé qu'une bibliothèque au vu de l'état de son bureau.
So give me all your poison And give me all your pills And give me all your hopeless hearts And make me ill You're running after something That you'll never kill If this is what you want Then fire at will
Caly était d'astreinte. D'astreinte. D.'.A.S.T.R.E.I.N.T.E. D'A-FUCKING-STREINTE !!! Et pour quelle raison j'vous pris? Pour avoir gentiment souligné à son supérieur qu'il possédait une toute petite b.ite, qu'il ne mériterait même pas de passer le balais dans ces bureaux et qu'il devait songer à aller se cacher derrière le gros postérieur de sa mère. Franchement, y'a que la vérité qui fâche. Et vu qu'il avait pris un mois à se taper toutes les astreintes, autant dire qu'il devait en avoir une vraiment toute petite petite.
Y'avait rien de plus merdique que de rester dans un bureau, surtout pendant toutes les nuits. Pendant un mois. Bordel, c'était un homme de terrain, pas une secrétaire ! Y'avait plus de respect, tout foutait l'camp. Note to self: ne plus parler des abribus masculins de ses collègues en mal, ils avaient l'air un tantinet sensible sur le sujet.
L'auror ricana à sa propre réflexion, alors qu'il était bien occupé à graver à l'aide de sa dague un touuuuut petit zizi mignon sur le bureau de son boss,dans un recoin un peu caché. Ouais, sans doute que ça lui vaudrait un ou deux mois d'astreinte en plus, mais c'était beaucoup trop drôle, alors pourquoi s'en priver? Une fois la gravure finie, il donna un petit coup de baguette, enchantant alors son œuvre pour qu'elle produise de petites animations grossières pleines de charmes. Parfaitement parfait.
Pas peu fier de lui, Caly se recula de quelque pas, permettant d'admirer sa création dans son ensemble, le travail de toute une vie et un détail le frappa de plein fouet, accentuant son air malicieux à la con. Il fallait que la bistouquette se mette à siffler une petite musique à l'arrivée de son supérieur. Pourquoi pas l'hymne national?
Alifay leva la baguette en pouffant de rire, prêt à parfaire sa composition, mais fut interrompu par des bruits de pas en approchent. Pour ne pas se faire griller, il fit mine de ... de quoi d'ailleurs? Qu'est-ce qui justifier d'être dans le bureau de son boss au lieu d'être à son poste? Ah, donc d'arroser les plantes à coup d'Aguamenti. Ok. Sauf que ces collègues, qui n'étaient pas totalement débiles, et connaissaient le bonhomme un peu trop bien, plissaient les yeux à la recherche de la connerie qu'il était entrain de faire. Un loooong silence plana et visiblement déçus de n'avoir trouvé aucune trace de mefait (lol les cons), ils reportèrent leurs attentions sur un Caly aux airs si innocents que s'en était risible.
" Alifay ..." Son collègue avait apparemment beaucoup de mal à se concentrer sur ses propos tant la vision d'un Caly au sourire angélique arrosant les plantes était surréaliste.
« Alifay, oui, c'est moi, oui oui. T'es entrain de faire un AVC ou ça va aller? Non mais tu m'dis, hein? »
Son sourire s'étendait de plus en plus sur son visage, terriblement amusé par la situation.
" Y'a un mec qui t'attend à ton bureau. Tu sais la ou tu devrais être" C'était l'autre qui avait prit la parole d'un air autoritaire qui savait pourtant inefficace sur l'auror. " Une p'tite frappe qui se mettait sur la gueule dans l'Allée des Embrumes. J'crois que son paternel est haut placé dans la maison, tu devrais peut être le rela..."
« Ouais ouais super compte rendu Michel, t'assures, allez la bonne soirée » le coupa Caly en commençant à s’éloigner, le monologue l'avait franchement soulé, d'ou il se permettait de lui dicter ce qu'il devait faire? Ok, c'était sans doute pas le meilleur auror niveau procédure, paperasse et toutes ces conneries, mais à un moment donné, il avait bientôt dix ans d’expérience, c'était pas un niffleur de trois semaines, m.erde. Il fit un geste vaguement sympa à ses collègues et leur tourna le dos. " Pourquoi il m'appelle Michel ce con? "
D'un pas lent, il retourna donc jusqu'à son bureau, trainant le plus possible, dans l'unique but de faire poiroter le p'tit con qui l'attendait. Et il aurait du le faire attendre encore plus, quand au premier bruit de pas dans son bureau, la ptite racaille s'adressa à lui.
" Bon ça va être encore long, j'ai pas franchement toute la nuit devant moi. Alors on y gagnerais franchement à me lâcher la grappe."
Caly souriait alors qu'il contournait le gosse qui lui avait tout l'air d'être un sacré fils à papa, et s'affala sur sa chaise tout en posant lourdement ses pompes sur son bureau ou régnait un bordel sans précédant.
"Je suis clean comme jamais mon capichef. Alors vraiment on vas pas s'embêter avec les papiers hein, y en à déjà suffisamment ici."
Alifay ne pu s'empêche de rire par le nez, un peu. Mon capichef. Il l'a ressortirait à monsieur ptit zizi, même si ça ne le ferait surement pas rire.
« Du coup, du coup, du coup. » D'un p'tit coup nochalant de baguette, il fit flotter le rapport de ses collègues devant ses yeux, et le parcouru très (très) rapidement. Il vit que le nom du gosse, Harvester, était écrit en gras (très gras) et souligné trois fois. D'un petit coup de son arme, le rapport se transforma en boulette et alla cogner le mur de derrière, ratant très largement la poubelle juste en dessous. « Bon, t'as l'air d'un p'tit gars sympa Harvester, en plus t'as une p'tite veste sympa, t'as du style. » Oui, ça n'avait aucun rapport, et alors? Caly ouvra son zippo et s'alluma une cigarette, embaumant la pièce d'une douce odeur de fumée et d'essence. « En plus, ton papa c'est quelqu'un d'important, ça serait dommage de lui causer du tord, n'est-ce pas? » Une lueur bienveillante brillait dans ses yeux. « On pourrait faire une croix la dessus, te faire disparaitre des registres, te rendre ta baguette, et ta famille n'en entendrait même pas parler. » Il agita à nouveau sa baguette, et le rapport qui gisait par terre vint se loger dans sa main, defroissé.
« Mais on va pas faire ça, hein?»
Son air amical se transforma en sourire carnassier. Hé non, il n'était définitivement pas un niffleur de trois semaines. Caly s'y connait un peu trop bien en drogues, et il avait immédiatement senti sur le p'tit jeune une douce odeur qu'il connaissait que trop bien. Oh, elle serait sans doute passé inaperçu auprès de quiconque, car elle était vraiment très mince, très atténué, mais elle était la. Cette odeur, il l'a sentait sur Asmodeus tout les jours. Et ce n'était pas celle d'un consommateur peu régulier, mais plutôt de celui très souvent en contact avec la came, un dealer.
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Bon. Trouver un moyen de sortir du bureau de l'autre rigolo te paraissait une bonne idée dans la seconde actuelle, ce n'était absolument pas ton genre de traîner dans ce genre d'endroit. Enfin juste parce que d'habitude tu ne te faisais pas pincer te murmurait ta conscience. Ferme la toi, on t'as pas sonné, on te sonne jamais, ça ne vas sûrement pas commencer aujourd'hui. En plus, le pire ! Tout ça parce que aujourd'hui t'avait les boursoufflets à l'envers et t'avais décidé de te battre en pleine rue, c'était un coup de malchance et tu marmonnais bien dans ta barbe depuis que tu t'étais fais choppé. Ouais t'allais pas passer à autre chose avant un moment, t'étais frustré, tu te retrouvais bien comme un con, assis sur ta chaise face à un auror qui avait l'air de se faire royalement carotter . T'avait sûrement pas envie d'être son petit joujou de la soirée, t'avait toujours mieux à faire.
Le dit auror venait s'asseoir en face de toi, les pieds sur ton bureau, à l'aise Blaise. En plus il s'allume une clope, Ah ouais, ça à l'air d'être plutôt coolos le ministère. Il reste des places pour faire pareil? Parce que clairement tu signes direct ! "Et ouais que je suis sympa. A.d.o.r.a.b.l.e m'sieur." Tu fais ton sourire le plus faux du monde avant de sourire bien plus malicieusement. Tu pouffes légérement à sa remarque sur ta veste, et ouais en tant que bon fils à papa, tu soignes ton apparence oh. Enfin surtout parce que t'es un maniaque de ton reflet dans le miroir, le parfait égocentrique à l'état le plus pur. Le capichef observe ton dossier, t'as envie de te lever pour lui pointer du doigt ton nom, oui oui, regarde mon papa est un chef alors hop, on fait les bagages et je m'en vais. Et je veux un petit cadeau pour le dérangement en plus. Tu l'observes, complètement d'accord à son discours, tu hoches la tête, en mode, oui voila, exactement, tu prends le bon chemin mon grand, encore quelques phrases et je me lève de la chaise, je te claque la bise et je m'en vais. Puis je te donne même mon numéro parce que t'es plutôt mignon dans ton genre.
Hein ? Quoi ? Pourquoi on vas pas faire ça du tout ? Ah non non, tu le regardes un peu décomposé, mais il était bien le bout de papier en boulette la. En plus il est mauvais en lancer de boulettes de papiers lui. Tu fronces les sourcils, t'aimes pas ça, tu détestes qu'on aille pas dans ton sens. Tu te retiens de croiser les bras et alors tu lui dis. " Du coup on peux échanger ma veste contre ma baguette vu qu'elle est plutôt sympa, non ? " T'es plutôt royal parce qu'en plus t'adore ta veste mais bon, en échange de ta sortie pour aller pioncer, tu dis pas non.
La que quoi? Cam? Tu fronces les sourcils. Comment il peux savoir ce con la, tu prends un air clairement outré, TOI, comment on peux te soupçonner toi ? Tu te redresses sur ta chaise avec ton petit air dramatique, le fixant dans les yeux sans jamais briser votre contact visuel. Tu lèves les yeux au ciel parce que la seule réponse plutôt pas mal qui te viens est " Sûrement de ton cul." mais tu préfères taire cette pensée sous peine de rire tout seul et que le capichef pique une vilaine colère. " Tout d'abord je trouve la blague de mauvais goût. Je dirais bien que mon père vas en entendre parler." Tu parles dans un gentil sourire, aussi bienveillant que son regard tout à l'heure. Finalement tu soupires en te rasseyant dans ton siège pour être à l'aise vu que monsieur le rigolo à l'air de vouloir te garder un petit moment. " Personne vas à Azkaban pour un malheureux pétard n'est ce pas. Surtout que pour de la cam, faut voir mon collègue, la petite tafiole qui est venu m'agresser, moi je n'ai rien à voir dans l'histoire. J'aime les promenades nocturnes, il parait que c'est vraiment super pour la digestion. Et l'allée des embrumes parce que forcément pour ma frayeur personnelle. "
Tu esquisses un sourire malicieux. " Je me perds parfois." Tu sors à ton tour une cigarette que tu allumes avec ton zippo qui était dans la poche intérieure de ta veste avant de le ranger précieusement. Tu ne le quittes pas, jamais. " Bon mon capichef, on vas se servir un petit verre quand même non ? Vu qu'à mon avis je suis pas sortit avant quelques heures la. Autant rendre ça plutôt fun." T'étais pas si con à avoir ta cam ici, bien entendu. Mais pour que le mec puisse sentir cette odeur chez toi, c'est que lui même devait pas fumer que de la ciboulette, ouais hein. C'était l'hopital qui se foutait de la charité celui la. " Bon on appelle papa Harvester que je puisse repartir M'sieur l'auror ?"
Sa question ne plana pas longtemps avant de faire mouche, Caly ne pouvait s'empêcher d'apprécier ce moment, il voyait déjà les rouages se mettre en marche dans son esprit. Il n'avait pas besoin de son "don" pour savoir à peu près ce qu'il se disait : comment l'auror pouvait bien savoir? Mais mon p'tit pote, Alifay était drogué jusqu'à la moelle, il avait passé une si grande partie de son existence à planer, qu'il pouvait sentir les effluves acides comme un clébard.
"Tout d'abord je trouve la blague de mauvais goût. Je dirais bien que mon père vas en entendre parler."
Il affichait un de ces sourires les plus moqueurs, de ceux qui donnent tant envie d'en cogner le porteur. " Personne vas à Azkaban pour un malheureux pétard n'est ce pas. Surtout que pour de la cam, faut voir mon collègue, la petite tafiole qui est venu m'agresser, moi je n'ai rien à voir dans l'histoire. J'aime les promenades nocturnes, il parait que c'est vraiment super pour la digestion. Et l'allée des embrumes parce que forcément pour ma frayeur personnelle. " Plus le monologue avançait, plus son sourire s'étirait. Le jeune homme en face de lui était trop prompt à s'expliquer, et peut être qu'un de ces collègues auraient mordu à l'hameçon, ou du moins auraient fait semblant, pour ne pas mettre leurs boulots en péril en essayant de coffrer le fils d'un des chefs du ministère. Mais Caly, il en avait rien à foutre.
" Je me perds parfois." Le voir allumer sa clope comme si ne rien était, comme s'ils étaient égaux, comme si il était chez mémé, lui fit lever un sourcil, saluant le culot avec une mou amusée." Bon mon capichef, on vas se servir un petit verre quand même non ? Vu qu'à mon avis je suis pas sortit avant quelques heures la. Autant rendre ça plutôt fun." Il ne pouvait qu'approuver d'un leger signe de tête, il prendrait bien un bon verre de whisky. Ca tombe bien, il en avait toujours une bouteille dans son bureau. Puis une dans son placard. Et une autre sous une des lattes du placher. " Bon on appelle papa Harvester que je puisse repartir M'sieur l'auror ?"
La question resta sans réponse, l'auror s'enfonçant un peu plus dans son fauteil et posant ses groles dégueulasses sur son bureau plein de paperasses à moitié remplies, les faisant tomber au sol, allant rejoindre le bordel déjà bien présent. Peut être ne devrait-il pas laisser des dossiers sensibles comme ça, à la vue de tous, mais qu'est-ce qu'il en avait à branler? Absolument rien.
« Mmmh... » Alifay faisait mine de reflechir, de poser le pour ou le contre, son joli minoi de salopard en l'air. « J'pourrais bien lui envoyer un patronus-messager en urgence, comme ça tu sera sorti de la en moins de deux. » Il sorti sa baguette de sa manche d'un geste nonchalant, et grommelait des conneries entre ses dents, comme si il répétait son texte avant d'envoyer une missive importante sans faire de bourde. Boom, clic, clac. La porte du bureau se ferma dans un bruit sourd et le son d'un verrou qui s’enclenche résonna dans la pièce trop silencieuse. D'un mouvement sec de baguette, la cigarette fumante sauta de la bouche du p'tit délinquant et vint se loger entre les doigts de Caly. Il l'a jaugea un instant, fit une comparaison avec la sienne encore allumée, écrasa cette dernière à même son bureau et se mit à fumer sa nouvelle acquisition d'un air satisfait.
« Allons, on va répéter ensemble ce que je dois dire à ton paternel. » Il se balançait sur son fauteuil, c'était évident qu'il s'amusait particulièrement, ce soir : il avait trouvé son jouet. « Bien l'bonsoir m'sieur. Votre fils est un gros dealer, fais du chantage à des agents assermentés et se permet de fumer dans mon bureau. Je le garde au chaud pour la nuit et peut être vous pourrez venir le chercher demain, avec une comparution au tribunal pour la s'maine prochaine. » Il reporta son regard sur le jeune homme. « T'en penses quoi? J'envoie? Ou tu vas arrêter de me prendre pour un con? Parce que si tu veux jouer, j'te garantie que tu vas pas gagner. »
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Tu t'es foutu dans quoi encore Harvester, dans une sacré merde, mais tu vas sortir ta carcasse de la n'est ce pas? Ton nom peut aisément te sortir de cette situation d'habitude mais celui la il semble pas vouloir coopérer. Faire jouer tes neurones, t'en as pas l'habitude. Non petit prince ne se creuse jamais la tête parce tout lui arrive toujours dans son bec de petit oiseau. Mais personne n'est la pour t'aider à voler petit oiseau et ce sale con en face de toi semble s'en amuser sans grande délicatesse. Plutôt étonnant qu'il soit seul d'ailleurs. Sûrement parce qu'on est au milieu de la nuit et que t'es fais pincer comme un bleu. C'est bien la première fois que ce genre de situation t'arrive, enfin à ce point la. Seulement ce mec en face de toi n'est pas innocent, non il sent sûrement pas ce parfum la. Comment diable cet auror est au courant. Soit il bluffe, soit il doit y toucher lui aussi. T'en sais rien et ça t'agace.
Ton regard clair se relevait sur l'homme en face de lui. Ah voila qu'il retrouvait la raison. Voila il avait fait mumuse deux minutes et maintenant il allait te lâcher. Amen, tu rentres, une douche et au lit. Tout ce dont t'avait envie. Léger hochement de tête satisfait qui s'évanouit tout aussi vite. L’ascenseur émotionnel en moins de deux secondes lorsque la porte se referme et se verrouille dans un fracas dont le bruit te dérange carrément, tu t'y attendais pas, il compte faire quoi la. Et pour couronner tout, il te vole ta cigarette. Non monsieur, pas ma maudite cigarette. T'hausse un sourcil en te redressant sur ta chaise, l'air carrément condescendant durant un instant.
" Tu t'attends à quoi, à ce que je paye en nature pour sortir d'ici donc t'as préféré fermer la porte?" Sans déconner, il était mignon mais t'allais pas lui sucer la queue pour sortir d'ici. Sûrement pas. Il était bien trop agaçant. Irritant même. Et la suite de ses paroles, ta bouche s'ouvre à demi. Si il envoyait ce genre de connerie à ton paternel t'es pas bien sur de sa réaction. C'est plutôt la femme derrière cette homme la qui t'inquiète. Mon dieu. La galère. Si elle apprenait que sa perfection de petit ange des ténèbres. Mon cul. Deal de la drogue. Le chantage ça t'aurait valu un bon gros sourire. Mais la drogue. La saleté qui pourrait ruiner ton esprit bien trop précieux à ses yeux. Il est bien sur que tu le regretterais amèrement. Léger frisson qui s'empare de ta nuque alors que tu le regardes fixement, croisant tes bras sur ton torse avant de finalement te relever pour poser tes mains sur le bord du bureau.
" Tu pourrais envoyer cette missive à mon paternel. D'ailleurs je pense vraiment qu'il attendrait demain pour venir me chercher. Me sermonnant carrément. Mais rien de bien grave aux pays des riches. Ou sinon. Dans l'optique d'un monde parallèle et d'une dimension carrément différente de celle ci. Ou je ne serais pas Harvester et tu ne serais pas toi. Je pourrais avoir de la super marchandise à faire livrer directement chez toi. Je sors, t'as du super matos et tout le monde est content. Gagnant-gagnant. On rentre tous chez nous dormir avec le sourire et tout vas bien?"
" Tu t'attends à quoi, à ce que je paye en nature pour sortir d'ici donc t'as préféré fermer la porte?"
Caly ne pu s'empecher de pouffer. Pour qui il le prenait? Pour une pédale? Et lui, pour qui il se prenait, il croyait pouvoir faire bander n'importe qui avec sa bouille d'ange? Mon p'tit pote, faudrait que tu sois bien moins propre sur toi pour penser pouvoir lever le terrible et séduisant auror.
" Tu pourrais envoyer cette missive à mon paternel. D'ailleurs je pense vraiment qu'il attendrait demain pour venir me chercher. Me sermonnant carrément. Mais rien de bien grave aux pays des riches. Ou sinon. Dans l'optique d'un monde parallèle et d'une dimension carrément différente de celle ci. Ou je ne serais pas Harvester et tu ne serais pas toi. Je pourrais avoir de la super marchandise à faire livrer directement chez toi. Je sors, t'as du super matos et tout le monde est content. Gagnant-gagnant. On rentre tous chez nous dormir avec le sourire et tout vas bien?"
Il observa un instant le jeune homme en face de lui, pesant le pour et le contre dans une mou pensive. Il se redressa dans son fauteuil, retirant ses pieds d'un geste brusque, finissant de faire dégringoler le reste des paplards sur son bureau. « T'as du cran, j'aime bien. » L'idée de se faire recharger gratos en petits plaisirs acides ne pouvaient lui déplaire, ça éviterait qu'il dilapide son salaire la dedans pendant quelques temps. Mais il n'était pas né de la dernière pluie, Caly savait très bien qu'une fois un pied dehors, il ne verait plus jamais sa tête de fils à papa. Mais au fond, est-ce qu'il en avait à foutre? C'était déjà du sacré foutage de gueule venant de sa part de vouloir coffrer quelqu'un pour trafic de produits illicites, Asmo et lui étaient certainement les meilleurs clients de tout Londres. Ce quil avait dans ses placards et tiroirs de ce même bureau, ou encore dans ces poches, il en palierait... Mais c'était le comportement du jeune Malachaï qui lui avait donné envie de jouer avec la nourriture au lieu de le laisser partir avec une tape sur l'épaule, un sourire et un "j'te passerais commande, j'aime bien supporter les p'tits artisants locaux".
« Mais comme t'es pas à la maison, c'est pas toi qui décide. Alors, voilà les règles du jeu.» Alifay tira une petite fiole en verre, porta le bout de sa baguette à sa tempe et en retira un filet argenté qu'il mis dans le recipient qu'il ferma aussitôt. « Tu me rinces, mais alors comme t'as jamais rincé personne. Pendant un mois, au rythme d'une livraison par semaine. Et attention, je veux que tu me serves comme si j'étais le client que tu cheris le plus. Et ça. » Il cala le flacon entre ses doigts et le mis bien en évidence. « Ca ne trouvera jamais le bureau de ton paternel.» D'un geste de baguette, clic clac, la porte se déverouilla et s'ouvrit lentement. Un sourire amical étirait ses lèvres, il affichait une expression presque fraternelle. « On a un deal? »
Hope. It is the only thing stronger than fear. A little hope is effective, lot of hope is dangerous, a sparke is fine, as long as it’s contained..
[i]Bon si il n'accepte pas, t'es dans une sacré merde mon grand mais t'étais obligé de le tenter. Et puis au pire, tu trouverais autre chose parce qu'il fallait juste que tu t'en sortes et le temps ou l'auror semble réfléchir te parait bien longtemps, punaise accepte c'est un super deal vas y. Léger sourire a l'entente de ses paroles, il aime ton cran. Tu ne sais pas si c'est vraiment du cran à vrai dire, tu veux juste sortir d'ici, récupérer ta baguette, qu'importe ce qu'il fallait faire pour ça. L'épée de damocles au dessus de ta tête de te dire qu'il pouvait balancer à ton père ce genre de petit incident te faisait bien faire dans ton froc. Bordel Kaï, grandis un peu ce n'est pas possible. Tue ton père, baise ta mère. Ou tue la aussi, ça pourrait te faire le plus grand bien. C'était peut être la solution t'y avais jamais pensé avant, t'étais perdu dans tes songes lorsque l'homme en face de toi se redressa clairement et que t'entendais de nouveau sa voix.
Sors de tes pensées et concentre toi sur l'instant présent plutôt que de t'éparpiller. Forcément il avait pas trop envie de te faire confiance la tout de suite maintenant en même temps, il te connaissait pas. Tu lui fais pas trop confiance non plus à vrai dire, mais si toi tu respectes ta part, techniquement ton père ne devrais pas entendre parler de cette jolie fiole que t'as envie de faire disparaitre. Mais soit, essaye d'être honnête. Grand sourire qui se dessine sur tes lèvres alors que t'hoche la tête en faisant mine de réfléchir. " Allez on a un deal, je vais prendre l'adresse. J'y mettrais même une boite de chocolat tiens. Comme mon meilleur client voyons." Tu te redresses finalement alors que tu la main pour récupérer ta baguette avant de comprendre qu'il vas remplir un rapport pour abandonner les charges, cul qui se repose sur la chaise alors que tu l'observes quand même un peu suspicieux. "A la fin du deal, tu détruis ça."
Rapport terminé, tu signes la paperasse. Au moins celle ci seras faite sur son bureau et c'est pas plus mal vu qu'il a tout foutu par terre. Tu récupères ta précieuse baguette, la serrant un instant entre tes doigts avant de la ranger dans l'intérieur de ta veste et de récupérer par la même occasion l'adresse écrite sur un bout de papier, tu vas honorer ton deal parce que t'as qu'une parole clairement. Finalement tu t'écartes du bureau alors que tu souris en coin, faisant une révérence avant de t'en aller. "Merci mon capichef pour cette jolie soirée !"
