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Caly G. Alifay
Caly G. Alifay
« Let this world explode. »
Caly & Mal'; NOTHING PERSONAL   Jeu 28 Mai - 10:27
Gallions : 162
    




Il n'arrivait pas à se retirer ça de la tête, Caly y pensait nuit et jour. Il avait un frère, il connaissait son nom, son visage. Et il lui avait planté une dague dans le bide, rien que ça. Sans mentionner l'avoir fait chanter pendant un mois pour de la cam gratos, mais c'était avant et il ne connaissait pas son identité, alors ça ne compte pas vraiment, n'est-ce pas? Il revoyait ses yeux bleus s'arrondir sous la surprise du coup de poignard, et cette colère qui l'avait habité à ce moment précis. Elle était si puissante, si sauvage, si incontrôlable qu'Alifay était prêt à le tuer pour l'unique raison qu'ils étaient du même sang.

Et son sang avait coulé, sous la rage et la violence de Caly. Et il n'arrivait pas à se le pardonner, même s'il n'était pas du genre à se laisser aller aux regrets. Et comme dans chacun de ses moments de doutes, il était parti, avait fuit Londres et cette rage qui ne voulait s'éteindre. Il avait rejoint son havre de paix, chez ses parents à Bristol. Enfin éloigné de cette haine, cette amie qui avait toujours été à ses côtés qui l'effrayait à présent, Alifay pouvait réfléchir, prendre du recul, s'oublier. Et il lui fallut une bonne semaine d'exil pour en venir à la conclusion qu'il n'avait aucune idée de quoi faire.

Devait-il essayer de créer des liens avec ce frère qu'il avait tenté de tuer? Continuer sa vie comme avant, quitte à se mettre un bon coup d'oubliettes dans la gueule? Ou rester caché ad vitam entre les étagères poussiéreuses de la librairie de son père? La dernière possibilité était plus qu'alléchante, mais il devait se bouger le cul, assez avec l'incertitude et le regard vide, il devait agir.

Caly était revenu à Londres peu avant la fin des heures de travail au Ministère, avec une idée bien en tête mais sans plan vraiment défini. Il avait déjà fait ses petites recherches : Malachaï travaillait pas si loin de son bureau, dans le département adjacent et il était d'ailleurs étonné de ne l'avoir jamais croisé avant. Ou peut être qu'il en avait rien à foutre de sa trogne, lui comme n'importe qui d'autre qui n'appartenait pas à son monde tordu.

Après avoir attendu l'heure de fin de service en se planquant de ses collègues, ses yeux verts cherchaient Malachaï dans la foule avec cette boule au ventre, comme une adolescente la veille d'un rendez vous amoureux. Il était entrain de faire quoi en fait la? De chercher son petit frère qu'il avait poignardé quelques jours avant? Et puis quoi? Un câlin, de vagues excuses et ça repart? Caly secoua la tête un instant tout en relevant les épaules dans un geste nerveux, ricanant de sa propre bêtise. Il était prêt à repartir chez lui, oublier toute cette histoire, retrouver Asmodeus, quand son regard se posa sur Mal' au milieu de cette marais humaine et alors que la colère s'embrasait, ses doutes s'envolèrent.

Alors que Malachaï empruntaient la sortie du Ministère, Alifay lui emboitait le pas, tout en restant quelques mètres en retrait. Il l'avait suivi pendant de longues, longues minutes, dans les rues de Londres, le cœur battant à ses oreilles. Peut-être s'était-il trop laissé aller aux romans de détectives ces derniers jours, mais il se laissait porter par ce quelque chose qu'il ne comprenait pas, ce besoin irrépressible de l'approcher, de lui parler, de lui demander pardon, de le frapper, de le laisser entrer dans sa vie, de le tuer. Tant de contradictions, tant d'émotions si intenses, qu'il en avait la tête qui tournait. Et avant d'avoir repris ses esprits, sa main s'était déjà posé sur l'épaule de Malachaï, le forçant à se retourner d'une légère pression sur celle ci.

« Hey. » Lacha-t-il, affichant un sourire faussement détendu alors qu'il retirait déjà sa main dans un geste lent, reculant d'un pas pour lui montrer qu'il n'allait pas l'attaquer, malgré les terribles pulsions qui le tiraillaient déjà.



Caly G. Alifay
Caly G. Alifay
« Let this world explode. »
Re: Caly & Mal'; NOTHING PERSONAL   Jeu 28 Mai - 10:27
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Malachaï L. Harvester a écrit:
Nothing Personnal.
"Tu voulais du médiocre et moi j'en avais pas, tu voulais l'univers et moi j'avais que moi."


Cette vie n'était pas pour toi, ce n'était pas toi, les horaires de bureaux, les petites fringues bien tirés et les sourires faux à chaque couloir, les pauses clopes et cafés avec tout ses gens. Bordel tu haïssais ton nouveau quotidien. Bosser au ministère, te retrouver encore plus enchaîné que ce que tu pensais. T'avais pas lâché ton air maussade de la semaine y avait pas eu un sourire en coin ou le sourire du petit con que tu maîtrisais à la perfection, même pas une remarque déplacé. On pourrait appeler ça une grande déprime mais toi tu t'y refusais complètement, t'étais dans le déni le plus profond de pas avaler ce qui s'était passé y à une semaine maintenant. La rencontre avec el famoso Caly Alifay et dis donc quel numéro d'ailleurs t'as même faillis y laisser ta vie sur ton parquet. Et non t'arrivais pas à te sortir ses pensées de la tête, t'avais l'impression de tourner en boucle, t'avais le sommeil agité et la nuit lorsque t'arrivais à enfin entrer dans le monde de Morphée, tu revoyais le regard de ton supposé frère lorsqu'il te poignardait en plein dans le ventre et toujours la même fin, réveil le cœur battant et ta main passe sur la cicatrice boursouflé, t'es en vie. En miettes mais en vie. Ne jamais forcer le destin à présent tu le sais. Tu sais très bien que sans Asmodeus tu n'aurais pas survécu, il s'est sûrement bien plus comporté en frère que ton propre sang et ça te fais bouillir.

Comment accepter la situation? Ce n'est même plus simplement le fait qu'on ne t'as jamais rien refusé, loin de la. C'était autre chose cette fois, une déception si forte qu'elle te fait manquer de souffle parfois quand tu y penses trop. Mais tu pouvais pas te permettre de t'abandonner à ce que tu ressentais, t'avais levé la tête enfin, t'avais fait semblant. Et t'avais gentiment pris le chemin de ton nouveau boulot comme un bon fils à papa. Qu'ils aillent tous brûler, ta mère pour t'avoir pris ce que tu avais de droit. Ton père et son ministère et ton frère et ses pulsions meurtrières. Qu'ils crévent tous. T'étais irrité, irritable et bordel ce que cela t'agaçait de ressentir tout cela. Comment être maître de toi même avec autant de nuances dégueulasses dans ta tête et ses maudites pensées qui ne cessaient de venir te le rappeler, comment oublier en même temps. Il ne reste plus que les cendres d'un espoir vain.

Bordel la journée terminé, t'as eu l'impression de manquer d'air toute la journée. Tu termines un de tes rapports, exaltant. Tu te fais chier et du coup tu termineras demain, quitte à ce que tu te fasses virer et ça t'arrangerais tellement mais tu le sais pas encore ça comme t'as besoin qu'on te retires tes chaînes. T'enfile ton petit blouson en cuir, range ta baguette dans la poche intérieure et une fois à l’extérieur tu glisses directement une clope entre tes lèvres avant de l'allumer avec ton zippo avec juste l'envie de retrouver ton appartement et ta sécurité. T'es perdu dans tes pensées et non tu ne captes pas que quelqu'un te suis, l'esprit bien trop embué, le corps perdu dans les rues de Londres pleines de gens. Pourtant tu te sens chez toi dans ce monde, dans ses bruits ambiants et l'odeur de Londres, t'as déjà voyagé et rien ne t'as jamais autant satisfait que la ville de Londres.

T'étais surpris par une main qui se posait sur ton épaule et instinctivement ta main allait chercher ta baguette alors que tu te retournais, tes doigts se serraient brusquement autour de ton bout de bois quand tes yeux azurs découvraient l'identité de cette main et ton coeur ratait un battement alors que tu reculais d'un pas comme si son contact t'avait brûlé vivement, ton ventre se serrait et si t'étais pas un minimum réaliste t'aurais été persuadé que la plaie sur ton ventre te faisait mal. Mais non. Tes sourcils se froncent et tu restes silencieux juste quelques secondes t'essaye d'assimiler ce que tu vois. Caly. En face de toi. Il vient de te dire un "Hey" et ton coeur a démarré à vive allure dans ta cage thoracique. "Qu'est ce que tu veux?!" Hargneux, tu t'es sentit attaqué au moment ou tu as vu que c'était lui. Légèrement flippé? Ouais, malgré tout. Cette peur la est nouvelle, t'as pas peur qu'il te rejette, il l'as déjà fait. Est ce qu'il sait que t'es vivant et ça le contrarie alors il vient de te terminer. Tu te fiches complètement de serrer ta baguette en plein Londres moldu, cette fois tu ne le laisseras pas te toucher, t'es pas du genre à utiliser ta baguette en premier mais la tu ne laisseras aucunes places au doute. "J'ai compris le message la dernière fois déjà, il était clair comme des larmes de sirènes, je ne comptais pas revenir te voir." Tu serres les dents alors que tu plisses légèrement les yeux, t'as la respiration irrégulière et tout en toi te hurle de ne pas te laisser faire, comme une alarme qui sonne à tue tête dans ton esprit. "Si ton mec n'avait pas été la, tu m'aurais tué. Tu te rends compte ou c'est juste normal pour toi putain. Je pense pas que le crime soit à la hauteur du châtiment." Tu débites rapidement, tu souffres, t'as mal encore à l'intérieur, comment accepter que ce connard ai essayé de te buter.



Caly G. Alifay
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« Let this world explode. »
Re: Caly & Mal'; NOTHING PERSONAL   Jeu 28 Mai - 10:28
Gallions : 162
    
Caly L. Alifay a écrit:




"Qu'est ce que tu veux?!" Voir la terreur s'emparer de Malachaï lui offrait une satisfaction malsaine, et il ne pouvait s'empêcher d'afficher un sourire gênant. Ce jeu pervers du prédateur chassant sa proie l'avait toujours animé, voir la peur s'insinuer dans chacune de leurs pensées au point de les paralyser le faisait jubiler. "J'ai compris le message la dernière fois déjà, il était clair comme des larmes de sirènes, je ne comptais pas revenir te voir. Mais merde, c'était son petit frère qui reculait d'un pas, la main certainement crispé sur sa baguette, pas n'importe quel déchet de la société avec qui Caly avait l'habitude de s'amuser. Sale monstre. Son sourire s'affaissa légèrement. "Si ton mec n'avait pas été la, tu m'aurais tué. Tu te rends compte ou c'est juste normal pour toi putain. Je pense pas que le crime soit à la hauteur du châtiment." Son visage, qui irradiait d'une joie morbide quelques instants avant, devint plus sombre, fermé. Non, ce n'était pas normal, et il ne pouvait pas se cacher derrière un mobile passionnel pour son crime cette fois ci.

Il restait interdit face à lui, silencieux, cherchant au fond de lui ce qu'il devait faire, car même si il était venu jusqu'à Malachaï, il n'avait aucune putain d'idée ce qu'il voulait. Il y avait tellement de choses qui se contradisaient dans ses entrailles : une part de lui criait de finir le travail, une autre de juste partir et de continuer sa vie, puis enfin une dernière, plus bruyante, dont la voix couvrait celle des autres, qui lui hurlait que ce jeune homme était ce qui lui manquait dans sa vie. Cette pièce égarée du puzzle de sa terrible existence qui le complèterait enfin. Les yeux clos l'espace d'un instant, Alifay soupira, faisant taire d'un geste bref de la tête les parts de lui qui n'auraient pas le droit d'intervenir, pour le moment.

« Marchons un peu, et si dans cinq minutes ça te gonfle, tu peux te barrer et on en restera là. » D'un léger geste de la main, il l'invita à faire quelques pas à ses côtés. Parler en marchant c'était plus simple, plus décontracté, non? Ou alors c'était pour éviter d'avoir à affronter son regard. Attends, était-il vraiment nerveux, la?

« J'ai déraillé. J'sais que c'est pas une excuse. Tu m'as pris par surprise, entre Way qui m'fuyait, cette histoire de serment, puis de pizza, et enfin la verité ... » Caly passa sa main dans sa nuque tout en fixant la foule qui affluait de parts et d'autres, regardant chaque visage qu'il pouvait croiser, sauf celui de son frère. « J'ai réagis comme à chaque fois que je n'ai plus le contrôle : je le reprend, violemment. » Pourquoi est-ce qu'il lui disait tout ça? Pourquoi cette ouverture si soudaine? Caly ressentait ce besoin de mettre des mots sur son comportement. Mais l'avait-il déjà fait avant?

« Et encore, t'as eu de la chance que je sois sobre ! » Il lâcha un grand rire qui mouru presque instantanément dans sa gorge, son sourire retombait déjà. Ce n'était pas très drôle, c'était même plutôt pathétique. Caly, malgré son arrogance et son sourire supérieur, n'avait jamais eu une grande estime de lui même. Son esprit était devenu si noir au fil des années, il était devenu plus violent et n'arrivait plus à contenir cette colère qui battait en lui. Cette haine omniprésente avait-elle fini par le consumer entièrement?.« J'dis pas ça pour que tu m'pardonnes, d'ailleurs je ne compte pas m'excuser. » Ah, c'était déjà beaucoup plus en phase avec Caly Alifay ! Il s’arrêta au milieu de la foule, gênant la circulation (mais qu'est-ce qu'il en avait à foutre?) , et avec les sourcils légèrement froncés, il posa enfin des grands yeux verts égarés sur Malachaï. « Mais j'avais besoin de te le dire, même si je comprend pas vraiment pourquoi. »



Caly G. Alifay
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Re: Caly & Mal'; NOTHING PERSONAL   Jeu 28 Mai - 10:28
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Malachaï L. Harvester a écrit:
Nothing Personnal.
"Tu voulais du médiocre et moi j'en avais pas, tu voulais l'univers et moi j'avais que moi."


Il à ce regard, ce sourire qui te donne envie de le frapper, de lui faire ravaler cet espèce de satisfaction. T'as voulu griller le destin et rencontrer ta famille perdue mais tu t'es fais battre à plat de couture parce que t'aurais jamais pensé que ton frère puisse être déséquilibré. Enfin, est ce qu'il l'était vraiment, tu te contentais de l'observer, les sourcils froncés. La folie est ce que c'est que tu lisais dans ses yeux à lui, impossible d'y répondre, c'était bien trop compliqué, il y avait trop de nuances que tu ne saisissais pas et qui à vrai dire te mettais plus en rogne qu'autre chose. Seulement au fur et à mesure de tes mots tu percevais ce net changement qui te faisais encore plus te questionner sur son étrange comportement. Peut être qu'avec ses mots il se rendait compte? Non impossible, cesse d'être naïf Harvester.

"Très bien tant que tu m’entraînes pas dans une ruelle sombre." Léger roulement des yeux, l'air presque exaspéré, t'es presque certain que si il devait se mettre en colère et te terminer une ruelle pleine de gens ne l’arrêtait pas. Cigarette à peine terminé que tu t'en rallumes une, forcément qu'il te rends nerveux mais à vrai dire vous l'êtes tout les deux, tu ouvres la marche à ses côtés et cette sensation est plutôt étrange. Pourtant t'es quand même assez intrigué et t'aimerait clairement savoir ce qu'il veux. Pour qu'il soit venu te trouver après vos derniers moments. « J'ai déraillé. J'sais que c'est pas une excuse. Tu m'as pris par surprise, entre Way qui m'fuyait, cette histoire de serment, puis de pizza, et enfin la verité ... » C'est sûr qu'avec Asmo vous avez pas fais les choses à moitié, tu retiens un rire mais ne peux réprimer un sourire parce que c'était assez drôle tout de même enfin avec Asmodeus, le reste un peu moins. « J'ai réagis comme à chaque fois que je n'ai plus le contrôle : je le reprend, violemment. » A ce propos, tu ne cesses de te demander, pourquoi Caly à souffert lorsque tu es entré dans sa tête, t'as été surpris d'entendre ses plaintes. Tu sais à quel point tu es doué pour cela et généralement certains ne s’aperçoivent même pas de ton intrusion. Est ce que c'est pour ça qu'il à pété un câble, tu t'es demandé. C'était forcément un tout. La situation et apprendre cela, toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire apparemment, ce n'est pas ce que tu penses toi. "Je suppose que tu sais quand même que ça limite vachement les discussions." T'as envie de lui demander ce que ça lui a fais quand t'es entré dans sa tête mais pour te reprendre un pain dans la gueule tu préfères éviter pour l'instant.

« Et encore, t'as eu de la chance que je sois sobre ! » Tu lui lances un regard en coin, la fumée s'échappant lentement de tes lèvres, il vient vraiment de faire ce genre de mi remarque mi blague et mi remarque derrière ? Apparemment au vu de sa pseudo mine réjouie et du rire qui s'éteint rapidement, tu te racles la gorge alors que tu marmonnes. "Pratiquement certain que mon bide vas te remercier un de ses jours!" Petite tête de ravie de la crèche durant un instant, comme si il fallait le remercier. Tu oscilles entre la colère de ce qu'il t'as fait mais la curiosité de lui poser tout un tas de question. Maudit dilemme. T'avait promis d'en finir avec ses conneries depuis l'instant ou tu t'es fais cicatrisé ta plaie béante avec un couteau brûlant. Mais la tout de suite il était bien difficile de savoir ce que tu voulais vraiment. " Au contraire je pense que ce serait bien que tu t'excuses. Que tu te rendes compte de la portée de tes actes. Colère ou pas Caly. "

Il s'arrêta et tu faisais de même, gênant particulièrement les gens autour et ton regard l'observait sans non plus comprendre, il ne savait pas pourquoi il disait tout cela ? Ta tête se penchait légèrement sur le côté alors que une légère moue finissait par s'installer sur ton visage. Finalement tu posais simplement un doigt sur son torse pour lui intimer de reculer et d'arrêter d'être en plein milieu du passage. " Peut être que tu regrettes d'avoir agis comme un débile ? C'est juste une suggestion hein, faut pas le prendre mal. T'as pas l'air d'avoir l'habitude de te comporter non plus en gentleman." Tu gardais tout de même ta baguette dans ta main alors que tu croisais les bras sur ton torse. " Qu'est ce que tu veux avoir à faire avec moi ? C'est la question que tu dois te poser. Soit tu reprends ta vie et on oublie. Et je comprendrais. T'as pas franchement l'air d'avoir besoin de ça dans ta vie. Enfin en apparence." Ton dos se posait finalement contre le mur le plus proche alors que tu levais les yeux vers le ciel, observant les hauts bâtiments alors que tu continuais à parler. " Pourquoi tu voulais me tuer? C'est quand même fort. J'ai pas tué ton mec. C'est légèrement excessif. T'as encore envie de me tuer la tout de suite n'est ce pas ?"



Caly G. Alifay
Caly G. Alifay
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Re: Caly & Mal'; NOTHING PERSONAL   Jeu 28 Mai - 10:28
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Caly L. Alifay a écrit:





Reculant dans un renfoncement pour dégager le passage, Caly avait porté une cigarette à ses lèvres et l'allumait d'un geste qui se voulait assuré. Il tira une trop longue latte, et la relâcha dans l'air que lorsque ses poumons se mirent à hurler. "Peut être que tu regrettes d'avoir agis comme un débile ? C'est juste une suggestion hein, faut pas le prendre mal. T'as pas l'air d'avoir l'habitude de te comporter non plus en gentleman. " Il acquiesça avec une moue fataliste. Le pire dans tout ça, c'est qu'il y avait une période ou Alifay était un vrai paladin, le chevalier blanc prêt à tout pour sauver la princesse en détresse. Mais c'était ça, le problème : il n'avait aucune limite, ne reculait devant rien. Et la princesse avait cédé sa place à Asmodeus, et le prince charmant n'était plus.

" Qu'est ce que tu veux avoir à faire avec moi ? C'est la question que tu dois te poser. Soit tu reprends ta vie et on oublie. Et je comprendrais. T'as pas franchement l'air d'avoir besoin de ça dans ta vie. Enfin en apparence. " Il l'imita en posant son dos et son pied sur le mur d'en face. Il l'observait, analysant entièrement ce frère qui était apparu dans sa vie. Il s'attardait sur chaque détail, sur sa façon de se tenir, son langage corporel, sa manière de s'exprimer. " Pourquoi tu voulais me tuer? C'est quand même fort. J'ai pas tué ton mec. C'est légèrement excessif. T'as encore envie de me tuer la tout de suite n'est ce pas ? "

Encore heureux qu'il n'avait pas tué son mec, sinon il ne l'aurait pas raté. Frère ou pas frère, il ne serait plus la pour en discuter. Le regard de Caly se posa à nouveau sur son visage, laissant planer un léger silence, interrogeant le plus profond de ses entrailles, même si il connaissait parfaitement la réponse. « Mmh. J'voulais pas te tuer, te faire du mal en revanche, c'est indéniable. Et oui, c'est toujours le cas la tout d'suite, mais j'ai plus ma dague alors j'prend sur moi. » Caly écarta chaque pan de sa veste pour montrer qu'en dehors de sa baguette, il n'était pas armé. « Donc range ça, t'en auras pas besoin. » Il fit un petit geste désignant la baguette que Malachaï tenait fermement contre lui. Il affichait un léger sourire, ne pas avoir d'arme blanche ne rendait pas Caly moins dangereux, mais aux vues des circonstances, c'était surement plus "sécurisant", non?

Il jeta sa cigarette au sol d'un geste nonchalant avant d'en rallumer une dans l'instant. Tapotant ses lèvres avec son index, ses yeux parcourant chaque centimètre du visage de Malachaï. Tirant une latte à nouveau, la fumée s’échappait de ses lèvres quand il se mit à parler. « Ne t'attend pas à ce qu'on parte sur une full psychanalyse, ni ici, ni maintenant, ni jamais d'ailleurs. Mais oui j'regrette, un peu. Et putain jt'assure que ça arrive tellement pas souvent que c'est important de le souligner. » Il parlait d'une voix neutre, son visage n'affichait aucune émotion particulière, il débalait les faits de manière froide, distante. Il se passa la main sur la gueule tout en se la massant avant de lever deux doigts vers Mal' pour l'encourager à le laisser parler sans l'interrompre. Déjà car ça le ferait péter un câble, et aussi parce qu'il ne savait pas si il serait vraiment capable de continuer à "s'ouvrir" de la sorte si il était interrompu.

« Et ne t'attend pas non plus à des excuses. Tu risquerais d'être encore déçu. Mais je l'admet, je n'aurais pas du projeter les conneries de tes parents sur toi. A part que tu a conclus un serment inviolable avec l'homme de ma vie et que je me vois un peu trop en toi, bha, tu m'as rien fais. » Admettre ses erreurs valaient un millier de demandes de pardon, c'était si rare, l'étoile filante, le trèfle à quatre feuille, un moment qu'il fallait saisir avant qu'il ne s'envole, avant que Caly reprenne la raison.

« Et j'ai pas de réponse à ta question, crois pas que jt'ai attendu pour me la poser.» Il marqua une pause, se redressant un peu le long du mur avant de reprendre. « Mais toi, tu attends quoi de moi? J'suis pas bien certain que je puisse remplir le rôle de grand frère modèle, mais ça tu t'en doutes déjà. Et soyons honnêtes, j'ai jamais voulu en savoir plus sur la famille qui m'a abandonnée, et c'est toujours le cas aujourd'hui. »

Caly fit un geste vague pour lever "l'interdiction" de le couper. Est-ce que Malachaï comprendrait ce qu'il y avait à comprendre, à lire entre les lignes ? Il ne put retenir un leger rire soufflé, pour lui même. Il était venu sans la moindre idée de ce qu'il voulait, et il en était toujours au même point. Et pourtant, en lui grandissait cette envie, ce besoin d'en savoir plus sur ce mini lui qui était sous ses yeux.


Caly G. Alifay
Caly G. Alifay
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Re: Caly & Mal'; NOTHING PERSONAL   Jeu 28 Mai - 10:28
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Malachaï L. Harvester a écrit:
Nothing Personnal.
"Tu voulais du médiocre et moi j'en avais pas, tu voulais l'univers et moi j'avais que moi."


Tu ne savais pas sur quel pied danser en face de Caly, tu ne savais pas si il avait un minimum d'humour ou si la moindre chose pouvait le mettre en rogne et seigneur que ça t’agaçait tu détestais te sentir dans cette position de faiblesse, comme si tu attendais quelque chose qui ne viendrait jamais mais le problème était que tu ne savais pas quoi attendre parce qu'il était imprévisible. « Mmh. J'voulais pas te tuer, te faire du mal en revanche, c'est indéniable. Et oui, c'est toujours le cas la tout d'suite, mais j'ai plus ma dague alors j'prend sur moi.Donc range ça, t'en auras pas besoin » Tu hausses un sourcil, le parfait exemple du fait de ne pas savoir quelle direction prendre quand tu es en sa compagnie, la seule chose dont tu es sur c'est que non tu ne comptes quitter ta baguette et la ranger soigneusement. " Mais tu crois que c'est normal en faite ? Pourquoi tu veux me faire du mal, qu'est ce que je t'ai fais? Oh je suis arrivé dans ta vie et ça te donne envie de me faire du mal? C'est ridicule. Tu m'en veux pas hein mais je vais la garder, au cas ou, les coups de sang ça à l'air inné chez toi." L'air exaspéré prends place sur ton visage rien qu'un instant avant que tu ne poses tes yeux azurs sur lui, sur ce frère qui te donne autant envie d'éclater de rire que de chialer toutes les larmes de ton corps.

« Ne t'attend pas à ce qu'on parte sur une full psychanalyse, ni ici, ni maintenant, ni jamais d'ailleurs. Mais oui j'regrette, un peu. Et putain jt'assure que ça arrive tellement pas souvent que c'est important de le souligner. » Tu l'écoutes et il prends encore cette manie avec ses doigts pour te faire terre et ta langue claque contre ton palais d'agacement, pourquoi ce type cherche toujours à avoir le dessus sur tout c'est dingue. Ca te rends furieux, la situation t'échappe, t'es sortit de ton confort pour lui et tu ne sais pas ce que tu récoltes, hormis une dague dans le ventre. Il trouve ça presque miraculeux le fait de regretter, toi pas du tout et ça se lis sur ta tronche. Pourtant tu restes silencieux et bordel pour quelqu'un comme toi c'est bien difficile de te taire, t'as toujours eu l'habitude qu'on te laisse parler, qu'on te brusque pas, enfant chéris des quartiers riches. « Et ne t'attend pas non plus à des excuses. Tu risquerais d'être encore déçu. Mais je l'admet, je n'aurais pas du projeter les conneries de tes parents sur toi. A part que tu a conclus un serment inviolable avec l'homme de ma vie et que je me vois un peu trop en toi, bha, tu m'as rien fais. »

Et la tu le regarde presque surpris parce que tu t'attendais pas à ce que quelque chose de potentiellement agréable sorte de ses lèvres à lui. Ouais t'as conclu un serment inviolable avec Asmo dans l'unique but de pas te griller parce que t'as toujours eu peur de vivre l'instant de l'avoir en face de toi et qu'il te rejette. Comme il l'avait fait, de manière violente et primale, t'as eu la peur de ta vie ce soir la et t'as encore l'impression parfois de sentir cette douleur lancinante au creux de ton ventre. « Mais toi, tu attends quoi de moi? J'suis pas bien certain que je puisse remplir le rôle de grand frère modèle, mais ça tu t'en doutes déjà. Et soyons honnêtes, j'ai jamais voulu en savoir plus sur la famille qui m'a abandonnée, et c'est toujours le cas aujourd'hui. » Et voila que t'étais autorisé à parler, nouveau mouvement de tes yeux qui se lèvent au ciel alors que tu exécutes une légère révérence, merci grand seigneur pour me rendre la parole, vous êtes trop bon. Pourtant tu le regardes longuement parce que ça tourne dans ta tête autant que ça te serre le bide. Au fond t'as juste envie de lui dire la vérité, ce que tu penses vraiment, ce que ton cœur et ton esprit se répètent depuis si longtemps, que t'as envie de briser cette solitude et qu'on te rende la vie que t'as toujours voulu, que toi t'as pas demandé à être celui qui reste dans cette famille. Que même si clairement il est complètement taré, il pourrait envie d'en apprendre plus et peut être que lui aussi, si il pousse toute sa fierté et ses ressentis, il verrait peut être qu'il lui manque quelque chose sans vouloir se l'avouer. Tu te redresses un peu pour le regarder, c'est presque déstabilisant de se voir parfois dans certains de ses traits et manière de se comporter.

"Je suis même sur que tu seras pas le grand frère de l'année. Mais on vas pas se mentir, je suis pas le
petit frère de l'année non plus. Ouais ils t'ont abandonnés et alors ? Tu crois que c'est mieux d'être resté? Je te le dis t'es chanceux d'avoir grandis ailleurs.
" Tu fronces les sourcils un instant alors que tu tournes de nouveau la tête pour regarder face à toi. C'est sortit tout seul de tes lèvres, t'es agacé et tu réfléchis pas vraiment. Parce que t'es con, mais ça te dérange pas. Pourtant tu sais que tes émotions sont un handicap certain chez toi, ta main se glisse dans tes cheveux alors que tu soupires longuement, cherchant tes mots, essayant d'omettre ce que tu ressens." Tu vas sûrement rire mais à la base je te cherchais parce que je me disais que ce serait juste bien de plus être seul dans ce merdier. Et tu es le seul sur qui j'avais des informations. Parce que contrairement à toi j'ai toujours su depuis que je suis en âge de comprendre." Tu grognes légèrement, rah tu t'agaces tout seul. "Bref. Par contre me touche plus, parce que je te jure que je le supporterais pas une deuxième fois."

Caly G. Alifay
Caly G. Alifay
« Let this world explode. »
Re: Caly & Mal'; NOTHING PERSONAL   Jeu 28 Mai - 10:28
Gallions : 162
    
Caly L. Alifay a écrit:



I'm so sick of me, wake up and hate to breathe
And I pride myself in that, so dramatic, I'll admit
I'm so typical, my life ain't difficult
But I'm so caught up in it, just a lowlife, I'll admit
I'm self-critical, tryhard original
Oh, I pride myself on that, such a loser, I'll admit.

" Je suis même sur que tu seras pas le grand frère de l'année. Mais on vas pas se mentir, je suis pas le petit frère de l'année non plus. Ouais ils t'ont abandonnés et alors ? Tu crois que c'est mieux d'être resté? Je te le dis t'es chanceux d'avoir grandis ailleurs. " l ne regrettait pas une seule seconde d'avoir été abandonné, ce n'était pas le fond du problème. Mëme si ça ne se reflétait pas dans son caractère et qu'il n'en parlait pas spécialement, Caly avait grandit dans un foyer aimant, ses parents adoptifs étaient des perles qu'il chérissait de tout son cœur. Non, ce n'était pas le rejet de sa famille biologique qui le rongeait depuis tant d'années, mais cette marque au fer rouge qu'ils avaient laissé sur son esprit. Il se complaisait dans l'idée qu'il aurait pu être différent s'il n'avait jamais porté les séquelles de l’incident qu’était sa naissance, et de ne jamais avoir eu le contrôle la dessus le faisait bouillir de l’intérieur. Mais Malachaï ne pouvait pas savoir, il ne pouvait pas le deviner. Qui le pourrait ? Caly n’en avait jamais parlé à personne, ni à ses parents, ni à Asmo, jamais ces mots n’avaient franchis ses lèvres, la véritable raison de toute cette haine, cette colère qui le bouffait de l’intérieur.

Jouant avec son zippo dans une main, il tira une grande latte sur sa cigarette jusqu’à en arriver au filtre et l’écrasa contre la pierre dans son dos, écoutant son petit frère sans le couper, lui renvoyant l’ascenseur pour avoir eu la délicatesse de ne pas l’interrompre juste avant. Tu vas sûrement rire mais à la base je te cherchais parce que je me disais que ce serait juste bien de plus être seul dans ce merdier. Et tu es le seul sur qui j'avais des informations. Parce que contrairement à toi j'ai toujours su depuis que je suis en âge de comprendre. » Une ombre passa sur son visage, son regard se vissa dans ses yeux, la tête légèrement de côté, les sourcils froncés. Oh oui, bien sûr qu’il avait relevé la petite bourde, le mot de trop qui lui avait échappé, c’était son boulot de repérer les petits détails, et ne pouvait clairement pas passer à côté. Le seul ? Il y avait d’autres enfants Harvester dans la nature ? Combien ? Pourquoi ? Est-ce que Malachaï était le seul à avoir été « sauvé » de l’eau du bain avant qu’elle ne soit jeté ? NOPE. Il a DIT qu’il ne voulait pas savoir, rien, quedal, nada, peut être était-il prêt à accepter de laisser entrer celui en face de lui dans sa vie, mais une armée de frères et sœurs perdus ? Merci, mais non merci. « Bref. Par contre me touche plus, parce que je te jure que je le supporterais pas une deuxième fois. » Il chassa ses propres questions avec un petit rire. Alifay était déjà étonné qu’il ai supporté la première fois et salua la performance dans une petite mou amusée.

« Alors ça j’peux pas te le garantir, mais j’peux te promettre d’essayer. » Alifay lui fit un petit clin d’oeil presque complice. Il prit son front entre ses mains l’espace d’un instant avant de lâcher dans un sourire un vague « Damn… j’ai un p’tit frère ! », ouais, mais pas que. L’idée que d’autres éléments manquaient encore au tableau lui revenait déjà en pleine face et le mettait mal à l’aise. A nouveau quelque chose dont il ne pouvait pas avoir le contrôle, qui finirait par lui tomber sur le coin de la gueule à un moment ou à un autre. Comme une décharge électrique dans tout le corps, il se redressa d’un coup sec et l’infime moment de gaieté s’était déjà dissipé, son visage pâle encadré par ses mâchoires crispées s’était fermé. Les deux poings étroitement serrés, ses muscles s’étaient bandés, prêts à en découdre. Mais ? En découvre avec quoi ? Avec qui ? Ses propres réflexes de connard infini l’exaspéraient. Non, ça l’effrayait. Qu’était-il devenu ? Caly n’était plus qu’une boule de nerfs prête à se jeter sur le premier qui lui jette un regard de travers. Et si il avait toujours aimé les bonnes bagarres, cette violence salvatrice, c’était bien au-delà de la simple décharge d’adrénaline désormais, il était devenu dangereux. Il se racla la gorge un peu trop fort avant de pouvoir parler de nouveau sans que sa voix ne trahisse son trouble. « Tu m’as donné du grains à moudre. Plus que tu n’le penses. » Roulant un peu des épaules et remettant un peu en place son cuir sur son dos tout en se décollant du mur, Caly s’écarta de Malachaï un peu trop vivement, comme s’il venait de se brûler. « Tu m’excuseras si je met ma promesse à exécution tout de suite. » joignant ses deux doigts sur sa tempe pour lui faire un semblant de salut militaire, la Colère disparu dans un CRACK, pour réapparaître dans l’arrière cour de ses parents, à Bristol. Accroupi dans l'herbe, il écrasa ses deux poings dans la terre tout en retenant un cri entre ses dents serrés. S'il voulait construire quoi que ce soit dans sa vie, Caly Alifay devait arrêter de tout calciner, tout détruire, avant même que les premières pierres ne soient posées.


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