Un rayon de lumière éclaire mon visage, Je grogne et me retourne pour glisser ma main de l’autre coté du lit .Rien ! Les draps sont froids , je n’entends pas la respiration de Caly. Un grognement rageur quitte mes lèvres alors que ma trique du matin ne fait que accentué ce sentiment de solitude qui m’envahis déjà. Je me frotte doucement contre les draps en imaginant mes mains sur le corps de Caly, ma langue qui descends le long de sa peau, son goût, ses lèvres... Très rapidement, je gémis et laisse ma semence se répandre dans nos draps vide. Je repousse les couvertures et me traîne hors du lit toujours insatisfait. - Gros porc tu vas tout laisser comme ça !?!- Je hausse les épaules et me traîne à poil vers le salon de notre appartement Londonien. Je m’affale dans le canapé et allume aussitôt une clope, sur laquelle j’enchaîne une ligne de poudre verte qui traîne sur la table depuis la veille au soir. Cela me monte à la tête direct , juste comme j’aime, Je bascule sur le fond du canapé et me rendors aussitôt. … Je me réveille plus tard et pose mes yeux sur l’horloge : 17h16. ? Une bonne putain de journée constructive comme je les aimes.

Caly ?

Pas de réponse, ce bâtard est toujours dehors et dieu sait ce qu’il peut faire  - baiser ailleurs évidement- Je me prépare une nouvelle ligne de poudre et me l’enfile aussitôt  . Une clope, puis une autre clope, grognement et grattage de couilles.

Putain de merde mais qu’est ce qu’il fou !

-une vraie chiennasse en manque voila ce que tu est ! Pathétique – Chaque seconde loin de ce bouffon est la pire des crises de manque, cela devient maladif et je ne peux rien faire pour lutter contre. J’en aurait envie de le tuer et de le mettre dans une boite que je garderais toujours près de moi pour que jamais il ne s’éloigne, Mais un cadavre c’est moins fun ! Mon regard se pose alors sur une enveloppe posée sur la table. Elle est adressée à Caly et le courrier semble à première vue officiel. - Ouvre le ! - Non ! Bien sure que cela me regarde totalement mais en même temps non, pas du tout.  Je secoue la tête et décide d’aller prendre une douche. L’eau coule sur ma peau mais cela ne me remets en rien les idées aux clairs. Je suis déjà beaucoup trop défoncé pour ça. Je repense à cette lettre, et je chasse cette idée au plus vite. - C’est certainement un truc puant, un truc qu’il va te cacher et qui va vous pourrir la vie.-

Alors pourquoi il aurait laissé ça traîner sur la table ?

- Parce que il est con- Je n’ai aucun argument à offrir contre cette affirmation. Un bruit se fait entendre dans la pièce d’à coté et se rapproche progressivement de moi . Peut être lui ! L’excitation monte aussitôt ! Comme un chiot qui attends son maître derrière une porte et se mets a aboyer en se pissant dessus de joie. - Un putain de petit chiot dont le maître ne mérite aucunement l’affection- Je tire le rideau de la douche pour me trouvé face à une silhouette de femme nue couverte de sang de la tête au pied. Je pousse un cri et me jette hors de la douche, je glisse, je trébuche et me précipite vers le bureau de Cali. Je me roule en boule en dessous du meuble, trempé et dégoulinant sur le tapis, tremblant. Mais putain qu’est ce que c’était que ça !?! - Elle en veut à ta vie c’est certain- Je m’empare d’un coupe papier et le brandit devant moi, je ne peux pas bouger. J’aperçois un peu de poudre verte sur le tapis et me penche pour la sniffée à même le sol. Nouvelle claque dans mon cerveau alors que j’entends un râle venir de l’autre pièce.  Je gémis ...de peur cette fois. WHAT THE FUCK IS THIS SHIT ?!?

-















Il était de bonne humeur. Ça n'arrive pas souvent hein, mais Caly s'était levé du bon pied, et aux aurores. Il s'était même surpris à chantonner, le sourire aux lèvres. Il voulait que ce jour compte, qu'il se sente utile et surtout il voulait partager son bonheur -bien que passager- avec Asmo. Dans un souffle moqueur envers son propre comportement d'adolescente, Alifay quitta l'appartement très tôt, sans un bruit et sans un mot. De toute façon, il y avait très peu de chance que Way se réveille d'ici son retour, ce sac.

Le soleil ne s'était pas encore levé totalement quand Caly parti fare ses emplettes - avec un panier en osier de vieille-, il comptait lui préparer un super diner surprise, mettre à contribution ses étranges talents de cuisinier sorti de nul part. Et après ça, une bonne partie de baises comme ils en avaient le secret. Il était à deux doigts d'acheter des bougies mais fallait quand même pas trop pousser dans le registre "violons et sodomie".  Mais si il était pas chaud pour les chandelles, une petite potion spéciale pour pimenter leur nuit, la, y'avait matière! Dans une mou satisfaite de gros beauf, il envoya un patronus-messager à son dealer.

" Ce soir, c'est un grand soir Pepito, j'compte sur toi pour me donner un peu de kiff en bouteille. J'te laisse me surprendre, et ça doit être un truc à kiffer à deux, si tu veux ce que j'veux dire"

Son loup argenté s'enfuit dans une ruelle non loin de lui. Ca, c'était fait. Il était a peu près quinze heure quand il se retrouva en bas de son appartement. Asmodeus était-il seulement levé? Bof, y'avait peu de chances, et c'était pas plus mal : il allait lui poser deux cent questions à la minute, ils finiraient par se mettre sur la gueule, puis baiseront à même le sol de la cuisine, puis s'engueuleront encore pour finir sur une dernière baise violente sur n'importe quel meuble de l'appartement. Oh y'avait pas à dire, l'idée même de passer une soirée classique faisait naître une chaleur familliaire en son bas ventre. He ben oui, il avait un début de trique et l'envie d'abandonner son panier de gonzesse était assez grande, le programme classique était quand même vraiment vraiment tentant. Non, allez, Alifay avait prévu d'être un giver aujourd'hui, et non un taker.

L'Auror entra chez lui silencieusement, dans l'espoir que Way ne soit pas reveillé. Il se surpris même à croiser les doigts. Et il était la, étalé dans le canapé et totalement nu. Si Caly avait une demi molle quelques secondes avant, la c'était la full party la en dessous. Il contempla un instant l'homme allongé dans son salon, et son sourire s'accentua, à peu près autant que sa trique. Non allez, on s'recentre. A en jauger par les substantes qui manquait sur la table basse, Asmo n'allait pas être reveillé de si tôt. Il était temps de se mettre en route pour la cuisine !

Il prenait un sacré plaisir à cuisiner, il ne prenait plus le temps de le faire , souvent trop  éclaté pour avoir envie de passer deux heures à faire la tambouille, surtout pour qu'ils finissent par se l'envoyer dans la gueule, l'assiette et la table avec. Une bonne heure et demi après avoir commencé les préparatifs, un petit rat argenté vint se poser sur le plan de travail.

" Ben putain c'est pas trop tôt"

Gromela Caly. Y'avait pas besoin que le patronus dise quoi que ce soit , il savait très bien ou il devait se rendre pour récuperer sa commande. Il retira la marmite du feu et s'échapa de chez lui à nouveau sans un bruit. Il y avait un courrier sur le pas de sa porte, portant les couleurs du ministère, d'un coup de baguette l'enveloppe alla se poser sur la table, il lira ça plus tard, ou jamais. Qu'est-ce qu'il en avait à foutre de toute manière ? Il transplana une fois à l'exterieur, pour se retrouver dans un cul de sac sombre à n'importe quelle heure de la journée.

" Alors, t'as quoi pour moi?"

Le meilleur du meilleur, les gens se l'arrachent. Crois moi, j'me suis pas foutu de ta gueule. Tu prends ça dix minutes avant, et toi et ton... coloc, vous allez passer la soirée de votre vie.

Mmmmh, Caly n'aimait pas vraiment les surprises mais Pépito lui avait jamais fait défaut, alors il lui faisait confiance. Dans un CRAC, il se retrouva à nouveau devant chez lui et poussa la porte. Plus personne dans le canapé. Merde. Il enfouit sa potion au verre opaque dans sa poche, ça serait con d'avoir réussi à être discret jusque la, pour se griller sur la derniere ligne droite. Il s'arreta quelques secondes, essayant de discener si Asmodeus était toujours dans l'appart, et le son de la douche lui indiqua sa présence. YES, encore quelques minutes devant lui. Est-ce qu'il avait seulement remarqué la bonne odeur qui regnait chez eux? Franchement Alifay avait un gros doute, surement était il encore trop défoncé pour capter quoi que ce soit.

D'un mouvement rapide, il se dirigea vers la cuisine. Il devait se magner, Asmo allait sortir de la douche , autant en profiter pour démarrer les hostilités. Il retira ses vetements avec une vitesse presque surhumaine, débouchea la potion avec ses dents et s'enfila tout le contenu dans le gosier . Heu, c'était une fiole, ou une goutte, déjà? Trop tard, c'était fait. Et l'effet ne se fit pas attendre, comme si on lui envoyait un bon coup de poing dans l'estomac , Caly se plia en deux. Manquant tomber, il se rattrapa au plan de travail, emportant son plat avec lui. Il le rattrapa de justesse, sans manquer de s'en foutre absolument partout.

" P..." la flopée de jurons prévus s'éteint dans sa gorge, il ne devait pas trahir sa présence. Tant pis pour la bouffe, ça serait uniquement la bonne partie de baise alors. A pas de loup, il s'approcha de la salle de bain, Way était toujours dedans, mais il semblait s'agiter, prêt à sortir. En même temps vu le bordel qu'il venait de mettre à coté, c'était pas étonnant. C'est bien, ça voulait dire qu'il commençait à revenir de son trip, y'avait plus qu'à repartir maintenant !

Caly prit sa meilleure pose sexy-ridicule, alors qu'Asmo avait les doigts sur le rideau de douche, prêt à ouvrir. Et la réaction était tout sauf attendu : il poussa un cri et s'enfuit tant bien que mal, trempé jusqu'à l'os, et alla se terrer loin de lui. Hé ben? Ok ça peut surprendre de voir Alifay completement nu et remplis de sauce tomate, mais il l'avait vu dans des situations bien pires, bien plus moches et bien plus embarassante ! Il se gratta la tête un instant, p'tetre qu'il s'était trompé et qu'Asmo n'était juste pas redescendu, mais il n'avait pas souvenir de l'avoir vu dans ce genre d'état, et pourtant, il l'avait vu dans un sacré paquet d'états differents.

D'un geste, il essuya la buée sur le miroir histoire de s'arranger un peu la gueule, p'tetre le rouge de partout qui l'avait fait paniquer?

Un petit cri s'étrangla dans sa gorge à la vue de son reflet ." Qu'est-ce que..." Nouveau hoquet de surprise à l'entente de la voix qui n'était pas la sienne. Qu'est-ce que c'était que ce délire? Il s'attarda sur la personne qui le regardait dans le miroir, et c'était une femme, assez charmante au demeurant et ayant une terrible ressemblance avec Alifay.  La panique commençait à monter en lui, quelque chose qui n'arrivait quand meme pas souvent, et se mit en quête de trouver Asmo. Etait-il sorti de chez eux à poil, en hurlant de terreur? Il ne mis que quelques secondes à le retrouver, suivant à la trace les flaques d'eau. Pas très malin.

Caly entra dans son bureau et vit rapidement le reflet argenté de "l'arme" trahissant la cachette de Way. Merde, il était prêt à le buter, la? Son coeur battait plus fort dans sa poitrine -dans SA POITRINE AVEC DES SEINS DESSUS - , la situation aurait été très cocasse si il savait ce qui arrivait, et si son mec n'était pas prêt à se battre pour sa propre vie.

" Asmo, sors de la j'te vois. " Le doux son de la voix d'une femme, grave, enjoleur et enchanteur, était à des kilometres de celle qu'il pouvait avoir. " Tu vas quand même pas me planter, si?  " Il se baissa pour se mettre à son niveau, mais à une distance de sécurité tout de même et lui tendit la main. " C'est moi. "  Et un grand sourire se dessinait sur des traits de la femme qu'il était devenu. Putain, une fois tout remis en ordre, ça allait chauffer pour Pépito.

-









































La porte du bureau s’ouvre...des pieds qui avancent vers moi...Elle s’approche ! MAIS PUTAIN elle s’approche cette puuuute ! - Elle va te bouffer ! Caly ne va retrouver qu’un tas d’ organes sanglant sur le tapis !- J’ai déjà eu tellement d’hallucinations à cause de tout ce que j’ingère que j me demande si ce n’est pas tout simplement le fruit de  mon cerveau dégénéré, après les voix pourquoi pas les hallucinations ! On est plus à ça près après tout. Je secoue la tête, me passe une main sur le visage et me pince la nuque violemment. Cette saloperie continue d’avancer vers moi.

" Asmo, sors de la j'te vois. "

AAAAAH !Sale pute !

Ça me sort de la bouche sans que je puisse le contrôler. Beaucoup très aigu à mon goût pour ne pas remettre en cause ma virilité.

 " Tu vas quand même pas me planter, si?  "

Elle se penche et laisse passer sa tête sous le bureau. J’entends à peine ce qu’elle me dit, Je n’y prête aucune attention. Qui est cette connasse qui se balade a poil chez moi ! - Et elle connais ton nom- Je pointe le coupe papier devant moi . Elle me tends la main, Non mais elle croit quoi ? Que je vais lui offrir le thé et un coup de queue pour la route ? Est ce que je serais encore occupé a dormir sur le canapé.- Nan. T’es bien réveillé-

" C'est moi. "

C’est moi ? Putain de qui de moi ? Je la connais pas, j’ai jamais vu cette salope de ma vie. Il est temps  d’agir. Il ne manquerais plus que Caly débarque et me trouve avec ce truc à poil tous les deux dans son bureau. Je me dégage brusquement et saute comme une brute forcenée sur ma proie, je m’éclate la gueule au passage dans le pied du bureau Je réussi tout de même a lui tomber dessus lourdement mais ma peau glisse mouillée glisse contre la sienne, Elle est bien la , entre mes mains . Je ne l’ai donc pas imaginée, je ne rêve pas. - On te l’a dit- Ouais mais n’est pas venu le jour ou je peux croire mes voix sur parole. Je réussi à la maîtrisée assez rapidement , elle n’est pas bien épaisse, A califourchon sur elle, je lui pose le coupe papier sous la gorge. Comme si la situation n’était pas déjà assez folle je sent une odeur de sauce tomate me monte au nez.

Qu’est ce que tu fou chez moi ? A poil ? T’es quoi au juste ?  C'est qui MOI? Je te jure j’ai pas peur de te répandre toute entière sur les murs.

J’appuie plus fort sur sa gorge et resserre la prise de mes jambes autour d’elle. Sous l’odeur de sauce tomate, il me semble pourtant reconnaître une effluve de l’odeur parfaite de Caly. Mais c’est quoi ce délire ! - Elle à du se frotter à lui c’est pas possible autrement.-Mon Caly ! MON CALY ! Personne ne se frotte à lui,

Et tu sent comme lui ? Et tu connais mon nom ? Connasse tu l’a baisé ou quoi ?

La colère monte en moi comme une flèche. Plante la ! Lui laisse même pas une chance! Comment est il possible qu’elle sente comme lui ? Mais c’est quoi ce délire ? De la pointe du coupe papier, j’entaille la peau de la gorge fragile prête à être brisée entre mes mains.

-
















Soyons honnêtes, la situation était hilarante sur le papier, mais la réalité en était tout autre. Derrière son grand sourire presque maternel se cachait une terrible inquiétude : et si Pépito avait vraiment merdé, et que le changement était définitif? Etait-ce seulement possible? C'était quoi? Juste du polynectar? Ca n'en avait ni le gout, ni la consistance. Alors quoi? Caly fut fauché en pleine réflexion par le corps mouillé et nu d'Asmodeus. Il ne pu que céder sous la puissance du plaquage, se retrouvant écrasé sous son poids, la gorge menacée par un coupe papier.

Qu’est ce que tu fou chez moi ? A poil ? T’es quoi au juste ?  C'est qui MOI? Je te jure j’ai pas peur de te répandre toute entière sur les murs.

Y'avait pas à dire, c'était inquiétant et délicat comme position , et Alifay ne s'était jamais vraiment retrouvé dominé par Asmo, étrangement ce n'était pas pour lui déplaire. Mais hé, c'était ni le sujet, ni le moment. Son emprise se resserrait, et l'auror n'avait aucunement la puissance pour reprendre le dessus. Parce qu'en plus d'avoir les traits d'une femme, il en avait également les faiblesses? Et puis quoi encore? Elle était ou sa colère? Sa rage? Sa détermination sans limite pour renverser la tendance? Pas la en tout cas. Ca avait interet à être temporaire, cette putain d'histoire.

Et tu sent comme lui ? Et tu connais mon nom ? Connasse tu l’a baisé ou quoi ?

Il ne pu s’empêcher d'avoir un petit rire, la terrible et dévastatrice possessivité d'Asmodeus lui offrait toujours autant de satisfaction, mais pas dans le mauvais sens cette fois-ci. Il eu un petit sursaut lorsque ce grand malade lui entailla la gorge, surprit par cette douleur vive. Il avait subit bien pire, ils s'étaient infligés bien plus, mais la peau était si délicate et bien plus sensible que sa grosse carapace habituelle ,  lui offrant des sensations nouvelles, qu'il avait terriblement envie d'explorer. Mais si il se faisait fumer la gueule dans les deux minutes, il pouvait bien s'asseoir dessus.

" Way. C'est moi." Pourquoi "moi" ? Pourquoi il n'arrivait pas à simplement dire "C'est Caly espèce de sombre connard, bouge de la ou tu vas te prendre une branlée que t'es pas prêt d'oublier" ? Est-ce que ça faisait parti de l'enchantement? Il fronça les sourcils, ça allait être bien plus délicat que prévu pour pas se faire embrocher.

"Comment je peux savoir que tu as une citatrice ici." Il remonta la peau (plus rugueuse que d'habitude la, non ?)de ses doigts avec une terrible douceur vers un point précis dans le dos d'Asmodeus et désigna d'une caresse une petite cicatrice que Caly avait lui même causé, quelques années auparavant. "Ou la." Même schéma, mais dans ses cheveux cette fois ci. Ca allait surement faire un deuxième trou au cul à son fou de se rendre compte qu'il connaissait par cœur son corps. Bon, il avait mieux mémorisé son dos que le reste, mais c'était vraiment moins romantique à souligner.

"Alors ? T'en déduis quoi?"

Putain il espérait vraiment qu'il ai l'esprit assez clair pour comprendre ce qu'il y avait à comprendre, mais franchement, il pourrait pas lui en vouloir s'il venait à rien piner. Mais la position commençait à être douloureuse, écrasé entre lui et le sol froid. Il n'avait jamais trouvé aussi désagréable le plancher de son appartement.

-







































" Way. C'est moi."

De nouveau de putain de c’est moi !?! Mais c’est qui MOI Bordel de merde ?!? Ce truc me prends vraiment pour un con. - Pas difficile ça ! Tout le monde te prends pour un con ! - Je suis furieux et bien tenté de mettre a bien ma menace de l’étalée dur les murs de l’appartement.

"Comment je peux savoir que tu as une citatrice ici."

Une main remonte sur mon dos et s’arrête pile à l’endroit d’une de me cicatrices, marque indélébile du passage de Caly sur ma peau. Je frissonne au touché de ses doigts, ce n’est pas normale. Une réaction physique totalement incontrôlée.

"Ou la."

Comment cette chose peut elle connaître mon corps de la sorte ? Qu’elle est cette machination infernale ?

"Alors ? T'en déduis quoi?"

J’en déduis rien du tout ! - Oh eeeuh c’est sûrement Caly… déguisé en grosse pute de bas étage- What ? Je secoue la tête  violemment et me penche sur ce cors qui m’est étrangé? Je glisse mon visage et mon nez dans la nuque inconnue et inspire à plein poumon. Ça pue le Caly ! Mon Caly ! Cette odeur unique et reconnaissable entre mile que javais déjà cru décelée un peu plus tôt. Cette odeur de torture paradisiaque, mon chez moi, ma famille. Ma main glisse sur le visage frêle devant moi et immobilise fermement le menton dans ma main. Mon regarde se plonge dans les yeux qui sont en face de moi ? Caly ? Caly...Ce serait donc bien lui. Je penche mon visage vers le sien et fourre ma langue violemment dans bouche . Ce goût , cette façon de répondre à mon baiser. Plus aucun doute ! C’est lui ! Mais qu’est ce qu’il a foutu pour se retrouver dans ce corps. - De la merde apparemment ! Va savoir ce que ce con à encore pu merder pour se retrouver comme ça- Rien à foutre. Je suis juste trop heureux de le retrouver enfin. Je jette le coupe papier derrière moi et laisse aussitôt mes mains courir sur ce corps qui est le le sien ...et pas le sien à la fois. Je parcoure sa poitrine et pince l’un de ses tétons sans aucune retenue. J’ai une trique d’enfer. Ma main descends et se glisse entre ces jambes, mes doigts trouvent rapidement leur chemin et s’enfoncent sans plus attendre à l’intérieur de Caly . J’exerce quelque vas et viens et perds tout contrôle, je bascule entre ses cuisse et lui enfonce ma queue dans le...vagin. WTF ! Cela n’a aucun sens !

Un gémissement quitte mes lèvres et j’entame un mouvement lent en lui. Il est humide comme une grosse chienne en chaleur. Je ferme les yeux et inspire son odeur dans ses cheveux. Je ré-ouvre les yeux et les pose sur son visage… Je m’arrête aussitôt de bouger. Je suis partagé entre le fait de trouver fantastique le délire de le baiser en femme, et celui d’être simplement en manque de son vrai lui. Je me retire de l’intérieur de lui aussitôt et recule en arrière.

Je te préfère toi ! Ton vrai toi ! Mais qu’est ce que t’as fait pauvre con ?

J’ai toujours une de ses trique super tendue qui me démange les entrailles mais je ne suis plus certain de ce dont j’ai envie la tout de suite. Lui c’est évident...mais elle ? Beaucoup moins !

-
























Caly pouvait presque voir sa question s'enfoncer dans la tête d'Asmodeus et les rouages se mettre en marche dans son cerveau embrumé. Le silence qui planait n'était interrompus que par leurs souffles saccadés et les battements de coeur d'Alifay qui lui tapait aux oreilles. Way plongea son visage au creux de son cou, et il savait très bien ce qu'il était entrain de faire : il était entrain de le renifler comme un clébard. Et il aurait fait exactement la même chose, personne ne sentait comme son taré de coloc, il avait cette odeur unique, un mélange de tellement de fragrances qui créait un tout délicieux qu'il aurait pu reconnaître encore mille. Plus qu'à espérer que l'enchantement n'avait pas fucked up ça également, sinon il était cuit. Sa main vint immobiliser son visage, et il planta ses grands yeux de biche dans ceux de son opposant.

Bon alors, il le plante ou pas? Il venait d'avoir sa réponse en recevant un baiser sauvage dont ils avaient le secret qu'il lui rendit sans hésitation. Et ce fut l'invitation à explorer ce corps qui n'était pas le sien. Ses mains rêches et puissantes parcourait chaque centimètre de sa peau sensible, il en frissonnait tant il semblait découvrir ses caresses pour la première fois. Ses doigts trouvèrent leur chemin sans difficulté, et putain c'était à la fois étrange et enivrant comme sensation, Caly semblait bouillir de l’intérieur, écartant doucement ses cuisses, prêt à accueillir son amant.

Attends, Asmo allait se l'enfiler, la ?  La réflexion fut balayée par un coup de rein de ce dernier, et ses sens semblaient exploser. Un putain de délice, des sensations qu'il n'avait jamais senti, plus puissant que n'importe quelle drogue. Il planta ses ongles dans sa peau, s’arquait doucement et un gémissement vint joindre celui de Way. Finalement Pépito il avait pas raconté des cracks.

Les yeux clos, entrain de prendre le pied de sa vie, leurs respirations à l'unisson, ils ne formaient qu'un et s'en était prendre leur partie de baise la plus belle, la plus "raffinée". Alors que l'un deux étaient couverts de sauce tomate, pour rappel. Mais déjà c'était terminé, alors qu'il était loin d'être arrivé au bout de ses plaisirs. Il rouvrit les yeux sur un Asmodeus immobile, visiblement en proie à un sacré dilemme. Oh, il n'avait pas besoin de le formuler, il le comprenait parfaitement, mais merde, il se poserait des questions après, la y'avait à faire la!

Je te préfère toi ! Ton vrai toi ! Mais qu’est ce que t’as fait pauvre con ?

L'auror se redressa légèrement, le souffle court, le corps et l'esprit brulant. "Mais j'sais pas, j'voulais nous faire kiffer ce soir, j'ai pris une potion mystère et jt'avoue que c'était pas ce à quoi je m'attendais." Il attrapa ses seins gonflés d'excitation dans chacune de ses mains. "Mais c'est clairement un délire de dingue !" Alifay eclata d'un grand rire cristallin, faisant onduler ses longs cheveux platine (la couleur du moment de ce cinglé capillaire) dans son dos et au dessus de sa poitrine. Oui, c'était un sacré délire, peut être plus kiffant pour Caly que pour Asmo, mais merde c'était pas demain la veille qu'il comptait recommencer, alors fallait en profiter à fond. Sauf si ça avait bien merdé, et qu'il allait rester bloquer comme ça tout sa viie? Il poussa cette idée dans un coin de sa tête, il y penserait plus tard.

"J'peux comprendre que mon corps parfait en tout point te manque, mais tu veux vraiment rater l'occasion de pouvoir m'enfiler dans chacune des pièces de cet appartement?"  Alifay fit une mine faussement boudeuse, les sourcils adorablement froncés, se leva et quitta lentement la pièce. "Je vais aller prendre l'antidote alors, tant pis pour toi !"  Dit-il en soufflant par dessus son épaule. Quel antidote? Un putain de bluff. Il avait toujours été manipulateur, mais dans un corps de femme, ça le rendait encore plus puissant, sexy et encore plus sournois. Il était déjà dans le salon quand il se mis à faire un décompte dans sa tête, le sourire aux lèvres et alla s'asseoir, toujours nu et brulant comme jamais, sur la table du salon.  10 ... 9 ... 8 ...

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"Mais j'sais pas, j'voulais nous faire kiffer ce soir, j'ai pris une potion mystère et jt'avoue que c'était pas ce à quoi je m'attendais."…"Mais c'est clairement un délire de dingue !" 

Le rire de Caly résonne dans le pièce, plus aucun doute c’est bien lui et ce con est en kiff total sur son nouveau corps. Ça ne m’étonne pas de lui et alors que je le vois user déjà de tout ses nouveaux atouts je me vois confirmé une idée que j’ai toujours eu : Si Caly était une femme il serait la pire des petites salope allumeuse ! - Il est toujours la pire des petites salopes allumeuse...rien de neuf au final –[i] Pas faux, mais je me comprends.

"J'peux comprendre que mon corps parfait en tout point te manque, mais tu veux vraiment rater l'occasion de pouvoir m'enfiler dans chacune des pièces de cet appartement?"

Je ris à mon tour. C’est vrai que d‘avoir la chance de l’enfiler est une expérience plutôt unique pour moi. Ce n’est pas tant l’idée de profiter de son nouveau corps, qui n’est que pâle en comparaison à l’original, mais l’idée d’avoir le dessus pour une fois à quelque chose de particulière excitant.[i] - T’est sale -  Je préfère de loin son corps habituel mais c’est toujours lui et c’est tout ce qui compte au final alors il n’a pas tord. Je serais probablement très con de rater cette opportunité unique.

"Je vais aller prendre l'antidote alors, tant pis pour toi !"

Je le regarde se lever et quitter la pièce en ondulant comme une petite chatte en chaleur. Je me mords la lèvre. A peine a t’il passé le pas de la porte qu’il me manque déjà à en crever. 10 ... 9 ... 8 ... Chaque pore de ma peau appelle à son contact et cela sous n’importe qu’elle forme. - Quoi ! Tu le baiserais sous n’importe quel forme ?!?- Je relève un sourcil ...Caly c’est Caly. 7...6...5...4 Je bondis sur mes deux pieds et me précipite dans le salon ou je l’aperçois posé sur le table du salon. Je lui adresse un regard remplis de désire et de provocation.

Tu veux prendre alors crois moi tu vas prendre .

- On a pas du tout envie de voir ça – Bandez vous les yeux alors parce que rien à foutre 3...2...1...Je m’avance vers lui et le repousse pour qu’il couche son dos sur la table du salon, j’embrasse  sa poitrine et son ventre alors que je fouille dans un tiroir d’un main distraite ? J’en tire un sachet de poudre et en dessine une ligne entre ses seins que je m’empresse de m’enfiler dans la narine . J’ai déjà couché avec des femmes, je pense que je sais encore comment m’y prendre . On verra bien . Ma langue effleure ses tétons, ma bouche embrasse son ventre. Puisque que c’est une occasion unique je me dois de faire de mon mieux pour qu’il en profite un maximum. Je glisse mon visage entre ses cuisses et laisse ma langue parcourir son intimité. Je fais preuve d’une douceur qui n’est pas forcément habituelle entre nous. Il me faut quelques instants pour trouver mes marques et le naturel reviens au galop . Je retourne finalement Caly brutalement sur la table me glisse en lui par derrière, comme il le ferait avec moi. C’est un sentiment assez grisant et je pousse un grognement de satisfaction. Je me laisse même aller à lui envoyée une claque bien placée sur la fesse.

Alors t’aime ça petite cochonne ?

J’éclate de rire . Je n’ai pas dit ça sérieusement mais je trouve cela jubilatoire d’avoir le dessus sur lui et j’en profite allègrement. - C’est dégueulasse - Ma main se pose dans le bas de son dos et redescends jusqu’à a sa nuque. Je le pousse de mon bras dans la table basse alors que mes coups de rein de font plus sec et profonds. L’excitation monte à mesure des vas et viens, je ne tiens plus et jouit bruyamment en lui. Je me laisse tomber sur son dos brûlant et murmure dans le creux de son oreille.

Je t’aime couillon… J’espère que tu risque pas de tomber enceinte en prime.

Je le serre contre moi avant de me laisser tomber de tout mon long sur le sol. - Et c’est maintenant que tu y pense ?!?- Un léger rire quitte mes lèvres…

Alors il est ou cet antidote ?

-














7... 6...Il pouvait presque voir l'expression d'Asmo dans la pièce d'à côté, entre retissant et certain de vouloir le prendre dans chaque recoin. Caly n'avait AUCUN doute qu'il allait apparaître dans l'encadrement de la porte dans les secondes à venir, nu et bien décidé à conquérir ce corps qu'il ne connaissait pas.  5... 4... Un sourire complice illumina le visage féminin de Caly à l'arrivée précipitée d'Asmodeus, posant ses yeux sur son sexe fièrement dressé.

Tu veux prendre alors crois moi tu vas prendre .

Alifay ne répondit qu'avec une mou victorieuse, avant de se plier aux mouvements du brun déjà occupé à embrasser ces seins qui n'étaient pas les siens, mais il en appréciait chaque seconde et chaque frisson. Way se prit un rail à même sa peau satinée, et si en temps normal il aurait hurlé à l'égoïsme, ce soir Caly ne voulait pas s'embrumer les sens, ne voulait pas se gâcher ce moment de pure extase. La douceur dont faisait preuve Asmo entre ses cuisses était nouvelle mais enivrante, sentir sa langue découvrir son intimité diffusait une chaleur qui se répercutait dans son corps tout entier. C'était si différent, si intense, qu'il perdait pied, se laissait porter par ce qu'Asmo voulait. Et putain , c'était assez rare pour noter ce jour dans le calendrier et en créer un jour férier. La brutalité prit le pas sur la délicatesse, et s'il allait surement avoir un bleu demain - fragile - il embrassa le changement de rythme et accueillait Asmodeus en son sein dans un gémissement langoureux. S'il avait deux secondes pour réfléchir, il soulignerait à quel point son cher et tendre était terriblement efficiant dans son rôle de dominant et aurait salué la performance s'il était pas entrain de prendre un pied monumental. Alors t’aime ça petite cochonne ? La voix était lointaine, ne répondit qu'avec la contraction de ses muscles presque hors de contrôle.

La cadence accélérait, et le feu d'artifice battait son plein. La gueule contre le bois, dominé comme jamais il ne l'avait été, Caly était pas loin d'imploser. Et ainsi vint la délivrance, un somptueux mélange qu'il ne pourrait jamais décrire. Sentir le corps brulant d'Asmodeus dans son dos tremblant faisait gonfler un sentiment de plénitude dans son vente, dans sa tête, dans son coeur.

Je t’aime couillon… J’espère que tu risque pas de tomber enceinte en prime.

Il ne put s’empêcher de souffler un petit rire. Putain la galère, il avait pas pensé à ça. Mais c'était impossible voyons. Pas vrai?

Alors il est ou cet antidote ?

Oops ... je crains de l'avoir égaré.Alifay se laissa glisser près de Way avec grâce et vint se blottir contre lui. Caly releva un peu son minois plein de malice. Quelle soirée, hein. Si les débuts furent un peu laborieux, qu'il avait foutu son putain de diner par terre, manqué finir embroché par un COUPE PAPIER, ça se terminait bien mieux que ce qu'il aurait pu imaginer. Il l'embrassa doucement sur la joue en se blottissant un peu plus. Avait-il déjà été aussi amoureux qu'à cet instant très précis? Sans doute, mais jamais ne l'avait-il montré avec autant de niaiseries, des conneries pour lesquelles il aurait bien mérité une bonne mandale histoire de se refaire pousser des couilles. Ouais mais la il en avait pas, de couilles. Alors elles pouvaient pas dicter leurs lois.

Moi aussi, Way, je t'aime.

Allez, rep à ça, égo de mâle surdimensionné  tu n'a aucun putain de pouvoir ici, hein? Et pourtant, il sentait bien quelque chose se débattre au fond de lui, quelque chose qui ne supportait pas d'avoir été mis au placard, attachée et bayonnée. L'Auror se releva lentement, cala une cigarette entre ses levres encore frémissantes, l'alluma et tira une grande latte avant de la tendre à Asmodeus.

Je vais nettoyer le merdier que t'as foutu. Il désignait d'un geste large les effusions de plaisir sur son corps. T'as cinq minutes pour être chaud pour repartir pour un tour. Quitte à tricher un peu, je m'en balance. Oh oui, il en revoulait encore, comptait profiter de chaque minute, chaque merveille qu'Asmodeus pourrait offrir à ce corps frèle et délicat. Il n'attendit pas une quelconque réponse et rejoignait déjà la salle de bain. Façon il avait pas le de choix, dans cinq minutes il allait revenir et le chevaucher comme un putain de dresseur de dragons sauvages. Alifay ne pouvait s’empêcher de sourire comme une adolescente.

Bam, balayé par un coup de poing dans l'estomac, il tomba le cul au sol dans un cri étouffé et la réception lui fit moins mal que ce à quoi il s'attendait. Ne venait-il pas de tomber sur ses bonnes vieilles fesses, là ?  Caly regarda ses mains, les porta à des seins qui n'étaient plus la, jeta un coup d'oeil entre ses cuisses et putain dieu merci, tout était la, trônant fièrement, prêt pour le service. S'il était rassuré d'avoir retrouvé ses parties, il était surtout bien content d'avoir retrouvé le plein pouvoir sur lui-même, et salua la rage qui montait en lui comme une vieille amie. Il n'était pas encore revenu dans le salon que sa voix résonnait déjà du bout du couloir.

J'espère que t'as bien profité, ma cochonne parce que je suis d'retour, et ça va chauffer.

Qu'avait-il a comprendre la dedans? Tout et rien à la fois, le plan initial n'avait pas changé : sauf que s'en était fini les p'tits échanges de rôles. Et s'en était également fini des livraisons spéciales de Pépito.